La
dernière et la seule île habitée des Jumentos. Cette île comporte environ 80
habitants. Nous nous ancrons et y accédons par un canal qui traverse une énorme
mangrove. Facile d’accès.
On
va se balader dans la rue, en fait, il n’y en a qu’une seule! L’île et les
habitations sont bien propres et entretenues considérant le standard Bahamien. On
salut les pêcheurs qui préparent leurs poissons. En haut de la côte, je vois
une Bahamienne bien portante assise devant sa maison un large sourire aux
lèvres.
J’ai
du mal à marcher en raison de la blessure que je me suis faite sur le Conch
hier. Mon instinct me pousse à lui demander ce que je dois faire avec ce genre
de blessure car j'ai mal et on dirait que ça veut s'infecter et ça commence à
enfler. Elle me demande d’entrer. Il s'avère que c'est l'infirmière du village.
Elle est très drôle avec sa démarche ondulante, on dirait qu’elle danse. Les cliniques
aux Bahamas me rappel la cuisine de chez Grand-mère.
Elle
m’explique que le coquillage du Conch est comme du corail, qu’il y a un genre
de poison là-dessus. Elle fouille dans les armoires de cuisine en claquant les
portes bruyamment mais garde toujours son magnifique sourire. Pas délicate en
tout cas, j’espère qu’elle ne voudra pas m’opérer, ça risque de faire mal!
Je
lui demande si c'est une bonne idée de mettre mon pied dans l'eau avec un peu
d'eau de javel… je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’elle s’écrit
"NNOOOoooooo! et éclate de rire et ajoute "Don't bleach yourself ha
ha ha! Pierre et moi on éclate de rire.
Je dois être assez blanche comme ça
pour elle j’imagine! Bon elle me donne des antibiotiques et de l'onguent. Le
tout pour 10$. Qu’elle veine d'être tombée sur l'infirmière et c'est le seul
village de toutes les Jumentos. Je serais arrivée à Cuba avec de la fièvre car
je commence à avoir des frissons malgré la chaleur intense.
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