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samedi 31 décembre 2011

chez les bahamiens








Soirée Rock’n Roll à la Bahamien.

Super soirée chez les Bahamiens avec hot dog, hamburger, soda et musique. Les hits des années ’50 fini les Bahamiens commencent à « Jammer » avec guitares, voix et petite scie passe partout avec couteau à beurre pour jouer du « rake and scrape ». Tu gratte le couteau sur les dents de la scie en suivant le rythme, c’est surprenant la touche que cela apporte. Il n’y a rien comme les gens de couleurs pour chanter et danser.


Jay ayant apporté sa guitare lélé a joué avec eux. Deux jeunes Bahamiennes se disputaient Jay pour danser on a tellement rit ! Nous n’avions jamais vue notre fils danser avec autant d’entrain. Une soirée magnifique qui vous dépayse totalement et vous fait vraiment entrer dans la culture de ces gens chaleureux et disons le, pas gêner. Nous y sommes restés pour la nuit, dans la petite mezzanine donnant sur la baie vitrée du salon. Celle-ci donne un vue magnifique sur la mer. Tout est en bois et typique des îles, nous avions même un petit balcon à notre chambre et Sue à eu la délicate attention de mettre une photo de nous datant de l’année dernière dans un petit cadre sur la table de chevet. On s’y sent vraiment bien. Jay s’est installé quelques grands coussins et a dormi par terre au pied de notre lit.

Wendle nous a mentionné qu’il aime la nourriture des blancs, j’avais donc pris l’initiative d’apporter tout ce qu’il faut pour faire des œufs bénédictine. Ils n’avaient jamais mangé ce plat et ont tous beaucoup aimé, incluant deux autres invités Bahamiens de Nassau, Paul et Cindy. Il y a tant de chose qui ne sont pas comme chez nous, les choses simples de base sont couteuses et difficiles à se procurer et pourtant ce peuple semble comblé. Ils nous donnent une leçon de contentement.

Quel contraste avec la mentalité des grandes villes, plus on en a, plus on en veut. En tant que marin nous savons déjà économiser et apprécier l’eau douce qui semble acquise chez nous. Par exemple, ici pour la douche et l’eau de la maison ils récoltent l’eau de pluie par une installation sur le toit. Pour l’eau à boire c’est un désalinateur qui pompe l’eau de la mer et la filtre pour qu’elle soit bonne à boire. Nous faisons la vaisselle dans un bac avec un savon non toxique pour pouvoir déverser l’eau de vaisselle dans le jardin et les plantes dehors. Ensuite la vaisselle est rincée dans un au autre petit bac duquel on récupérera l’eau aussi pour les plantes. Finalement, on laisse sécher à l’air libre avant de ranger. Sue à un lave-vaisselle, quel ne fût pas ma surprise de voir qu’elle ne l’utilise que pour faire sécher sa vaisselle! Un lave-vaisselle prend trop d’eau et d’électricité. Donc jamais utilisé!
Wendle est venu nous reconduire au dinghy dock et nous irons pêcher un peu plus tard. Trois beaux petits « Mouton snapper » seront sur le menu du soir. Un vrai délice

dimanche 25 décembre 2011

Georgetown

Nous avons fait la connaissance de plusieurs Bahamien l'an passé et avons quelques paquets pour eux. Cela allégera le bateau de livrer la marchandise demandée. Entre autre, deux batteries pour un bateau, des effets personnel et un DVD player. Jay a dormi avec la boîte tout le trajet. Par contre, ça fait plaisir de rendre service à ces gens si chaleureux qui ont du mal à se procurer des choses avec des prix raisonnables. Tout est le double et même parfois le triple du prix.




Nous allons entreprendre de retaper le bateau que notre ami Bahamien "Wendle" nous offres d'utiliser pour nos invités. Nous commençons par un bon ménage, ensuite peindre le mât et entre ça j'ai fait du pain baguette que Jay et Pierre ne peuvent s'empêcher de manger tout de suite. Voici une ou deux photos d'avant et après les travaux. C'est un beau bateau qui sera parfait pour accueillir nos amis du Québec. Nous comptons mettre le mât la semaine prochaine. En attendant nous sommes invités à un Rock'n Roll Party chez eux avec plusieurs locaux. On ne s'ennuie pas!








Little Farmer à GGT


Départ de Little Farmer. Il fait un soleil splendide, le vent est NE ainsi que la houle, nous naviguons avec un vent travers et des houles de 1-3 pieds au 7-10 secondes. Une magnifique journée à voile. Beaucoup d’autres bateaux sont devant et derrière nous. La météo s’annonce mal pour les prochains jours, tous se sont donné le mot pour le trajet jusqu’à GGT. Nous avons fait plusieurs prises du jour don 2 dorades. Super! Ce poisson est tellement bon! Nous arrivons à GGT sous voile, l’eau turquoise et limpide qui contraste avec les plages de sable blanc est magnifique. Nous attendons des amis pour la semaine prochaine et un ami Bahamien nous a offert son bateau pour nos invités, nous devrons y faire quelques travaux mais c’est intéressant pour loger une famille de 5 personnes. Notre modeste bateau n’offrant pas la place nécessaire pour tout ce beau monde. Nous entrons à 13h30, superbe trajet confortable, agréable et parfait pour la pêche à la traine.

Nassau à Norman Cay

Après quelques jours à Nassau et un saut à l'incontournable Poop Deck, nous mettons le cap sur Norman Cay, 

Très bon ancrage extérieur à l’abri des vents de l’Est. Au matin nous partons sur le champ en direction de Little Farmer. Nous avons fait route par le large, navigation un peu houleuse et nous arrivons avec des houles de l’Est qui commence à s’intensifier, celles-ci sont de 3-5 pieds mais très courtes, environ au 3-4 secondes. Nous arrivons presque à l’étale. La marée descendait encore un peu et avec une houle de qui entre en sens inverse du courant il se forme des eaux tumultueuses et vous ballottent de tout côté. Entrée impressionnante. Dans le plus fort du courant nous avions presque l’impression de perde le contrôle. Un fois entrée, nous nous somme ancrés dans une belle petite baie en forme de cuillère très confortable. L’eau est cristalline, c’est magnifique.  C’est la brunante, dans quelques minutes il fera noir, Pierre a juste le temps de jeter l’ancre que nous sommes assaillis par une myriade de moustiques incroyable, il y en a tellement que juste le fait de respirer semble difficile pour ne pas en avaler. Pierre n’a jamais fait un ancrage aussi rapide et Jeremy installe le full enclosure en un temps record. Il y en a qui sont resté enfermés avec nous alors je sors ma lampe de Off et tout est réglé en quelques minutes. La nuit est si noir que nous ne percevons aucunement notre emplacement, seul le son des vagues nous rappel l’entrée du passage et le ciel étoilé scintille magnifiquement.

lundi 12 décembre 2011

Nassau


Départ de Bimini, 80 miles de navigation jusqu’à Chub cay. Longue journée de navigation mais très confortable. L’ancrage de Chub Cay, facilement accessible de nuit et est des plus douillet et confortable avec une houle de l’Est. Nous y avons passé une nuit très reposante.

Nous sommes en forme pour naviguer jusqu’à Nassau avec des vents de 16-22 noeuds et des houles de 2-4 pieds au 4 secondes. Certaines houles devaient bien faire 6 pieds mais le problème c’est qu’elles sont courtes. Ce fût sportif mais sans déferlante qui vous arrive en plein visage. Donc au sec et sous un soleil chaud. Inconfortable oui, mais la navigation était aisée et le bateau se comportait très bien dans cette météo.

Trajet de 37miles nautiques en 7 heures, ancrés devant le Green Parrot à 16h30. Le superbe hôtel Paradise Island est notre vue de l’autre côté de la rive.  Ancrage difficile avec une Fortress car elle est trop légère dans le courant. Mais la meilleure ancre pour tous les Exuma par la suite avec ses fonds sablonneux. Nous avons donc ajouté une deuxième ancre et nous sommes ancrés à la Bahamienne, haaaa! Tranquillité assurée! Au matin, une volée de goélands arrive dans une quincaphonie incroyable, tout le monde sort sur les ponts des bateaux pour voir ce spectacle. Ils survolent la surface de la mer et s’attaquent goulument à quelques choses qui semblent être comme de la « manne » qui tombe du ciel, ou qui sort de la mer en fait! On a du mal à s’entendre parler, c’est fou et beau à la fois. Ils sont passé sur le bateau et dansaient tout autour et ont poursuivi leur course durant un petit moment puis se sont dispersés.

Nous resterons ici quelques jours le temps que le vent et la houle baisse, ils annoncent autour de 20 nœuds, pas si pire mais les houles monterons de 4 à 7 pieds au 3 seconde. Une vrai laveuse à linge pour celui qui s’aventure dans des houles si courtes. Nous préférons nous la couler douce un peu ici et visiter nos endroits préférés.  De plus, nous avons rencontré « vent fou », Frank et Catherine avec leurs 3 enfants. Frank est enseignant de math et comme il a besoin d’un coup de main mécanique, Pierre lui offre de l’aide en échange d’un cours de math pour Jeremy. Parfait! Donc cours de math  à bord de vent fou. Jeremy  s'y est rendu avec l'annexe et a vraiment apprécié, cela à contribué à l’encourager. Des gens tout à fait charmants! Merci Frank!

Bimini Island




 Jeudi matin à Bimini, 

Après avoir fait les formalités, comme le vent souffle encore très fort nous restons pour profiter de l’endroit. Pierre et Jay vont pêcher et durant leur plongée Pierre se demande ce qui l’effleure sur le flanc droit, il regarde et voit un genre de lacet noir. Il pense que c’est le lacet pour la fermeture éclair de son wet sut mais… Non… il n’a pas son wet sut! Il sent encore comme quelque chose de rugueux le titiller. Il s’aperçoit que c’est un petit rémora qui, après avoir tenté de se fixer au dessous du bateau sans succès, est tombée sous le charme de Pierre en le voyant passer tout près de lui. Le petit rémora, tapis sous le bateau jette son dévolu sur Pierre et veut s’attacher à lui comme il le ferait sur un requin. Pierre tente de le chasser, il le repousse des mains et se sauve à grand coup de palmes. 

Quel ne fût pas sa surprise d’apercevoir le petit rémora à sa poursuite et qui tente à nouveau de se fixer sur sont corps avec beaucoup de détermination. Pierre le chasse et nouveau mais rien n’à faire, il semble que le rémora ne veut pas lâcher, Pierre le repousse encore et encore sous les yeux de Jeremy qui rit dans son masque devant ce spectacle inusité. Rien à faire, Jeremy a beau être juste à côté, le rémora ne daigne même pas le regarder. C’est sur Pierre qu’il a jeté sa gourme. 

Le rémora lâche finalement prise quand Pierre commence à s’attaquer à une langouste. Le rémora s’avoue vaincu et repart tenter de s’accrocher au bateau. Prise du jour, deux langoustes et 7 lambis. Fantastique!

dimanche 11 décembre 2011

Activités nocturnes

Avec ce calme plat, le va et vient de la marée nous a désancré durant la nuit et nous avons dérivé un peu. Le bruit de la chaîne et le mouvement inhabituel du bateau nous ont alarmés. Nous démarrons le moteurs et reprenons l’ancrage, tout est Ok et nous retournons nous coucher quant un catamaran arrive et fonce droit sur nous. Pierre allume les lumières de pont car il ne semble pas voir notre feu de tête de mât, il change immédiatement de cap. Le vent souffle maintenant de 20 à 25 nœuds et voilà que le plaisancier en question décide de tenter de s’ancrer pratiquement sur notre ancre…!  Il recule et son ancre glisse, il menace maintenant de nous reculer dessus! Quelle nuit! Comme si la mer n’était pas assez grande! Pierre sort notre projecteur et l’illumine en lui faisant des signaux. Il finit par comprendre et se dirige plus loin pour faire son ancrage. Ouf! Avec ces vents ce n’est pas le moment de s’ancrer presqu’à l’épaule. Le reste de la nuit se passe bien et malgré les vents, nous sommes bien confortables dans cette baie.

Traversée du Gulf Stream


Nous levons l’ancre 5h30 du matin. Nous nous dirigeons pour prendre la mer. Comme il n’y a pas de bateau de croisière on nous autorise à passer par le « Government cut » Parfait! Un petit stop à la marina pour remplir d’eau et de diesel et c’est un départ pour le large. En sortant, il y avait une telle concentration de méduses qu’on aurait dit qu’on naviguait dans un océan de gros globules de couleur amétiste. Ils roulaient sous la coque donnant l’impression qu’on glissait à leur surface. Il y en avait tellement que le profondimètre indiquait qu’on touchait le fond alors que nous étions dans 45 pieds d’eau. Puis l’eau s’est clarifiée et elles ont disparu.
Nous progressons avec un temps superbe, tout se déroule très bien dans l’eau tumultueuse du Gulf Stream, avec la bonne météo le trajet est très agréable. Bien que nous ayons mis la ligne à l’eau, nous n’avons eu aucune prise… tant pis! Nous quittons ce magnifique fond d’océan bleu saphir pour entrée dans les eaux turquoises des Bahamas. Un ravissement qui nous émerveille à chaque fois comme si c’était la première fois. Il y a des petits bancs de poissons volants qui patinent à la surface tout autour du bateau et s’envole à fleur d’eau pour replonger plus loin. Nous y voici, première île des Bahamas, Bimini.


Nous sommes ancrés dans une petite baie à l’abri des vents du nord qui s’annoncent de souffler fort aux petites heures du matin. Les formalités seront pour demain matin. Pierre et Jay plongent aussitôt et dénichent quelques conches. Nous en feront une délicieuse salade. Jeremy est très enthousiaste et reste longuement dans l’eau qui est à 85°, il s’émerveille devant plusieurs jeunes poissons, comme un bébé requin nurse. Nous terminons la journée en regardant le soleil de feu se coucher doucement sur un océan d’huile. Un ravissement.

Nous sommes ancrés dans une petite baie à l’abri des vents du nord qui s’annoncent de souffler fort aux petites heures du matin. Les formalités seront pour demain matin. Pierre et Jay plongent aussitôt et dénichent quelques conches. Nous en feront une délicieuse salade. Jeremy est très enthousiaste et reste longuement dans l’eau qui est à 85°, il s’émerveille devant plusieurs jeunes poissons, comme un bébé requin nurse. Nous terminons la journée en regardant le soleil de feu se coucher doucement sur un océan d’huile. Un ravissement!

lundi 5 décembre 2011

École à bord


J’ai reçu à quelques reprises des questions d’autres navigateurs au sujet de l’école sur un bateau. Voici ce qui fonctionne pour nous.

Jeremy fait l’école sur le bateau depuis sa 5e année du primaire, aucun problème pour les niveaux primaires. Ensuite, il faut considérer la facilité d’apprentissage du jeune. Certains ont plus de facilité que d’autres peut importe que ce soit à l’école ou sur un bateau. C’est là que le parent doit être apte à suivre le programme et lui-même avoir une bonne scolarité. Je dois dire que Jeremy est un jeune qui a une grande facilité d’apprentissage. À ce jour, il est d’ailleurs en avance sur ces collègues de classe dans bien des matières et domaines.

Notre formule:

Jay est toujours inscrit à l’école et y est présent jusqu’au 30 septembre minimum car à cette date, l’école reçoit un montant d’argent du gouvernement pour chaque élève inscrit. Je me suis donc engagé avec la directrice à ce que notre fils soit présent jusqu’à cette date et ainsi, l’école me fournit tous les manuels scolaires au même titre que les autres étudiants. Il y reste jusqu’à la fin de la 1er étape pour que des notes soient comptabilisées au bulletin. Cela me permet de voir les lacunes à travailler. Comme nous sommes partis plusieurs mois, il ne revient que pour les examens de fin d’année. Sauf que parfois, selon ce que l’enseignant me propose, il assiste au cours de révision et de préparation. Par exemple, pour les oraux en anglais et français. Seuls les examens des matières Math, français et anglais sont nécessaires pour réussir les secondaires I,II et III.

Pour le français et l’anglais, un seul livre qui se vend dans toutes les librairies est utilisé. Il y en a pour tous les niveaux jusqu'au secondaire III. Ce sont des livres qui couvrent tous le programme de l’année et sont approuvé par le ministère de l’éducation. Pour la mathématique, ces livres sont bons mais ne sont pas assez complets.  Il est préférable de s’en tenir au manuel de l’école. La pire chose à faire est d’avoir trop de manuels d’exercices. Découragement assuré! Un bon manuel complet pour le français, incluant des rédactions régulières (genre livre de bord), dictées de verbes et travaux de recherches sont parfaits. Plus on avance et plus les rédactions doivent être détaillées et sans faute.

Il y a eu une lacune en mathématique sec. II. La directrice a proposé à Jeremy de prendre un cours d’été car ses notes en français et en anglais étaient très fortes. En trois semaines tout était réglé. Cette année, secondaire 3, ses notes de première étape sont fortes dans toutes les matières. J’ai communiqué avec l’enseignant pour savoir quoi faire dans les deux manuels volumineux fournit par l’école. Il m’a indiqué par exemple que les exercices en beige et en rouge sont ceux qu’ils feront en classe. Jeremy passera au travers des deux manuels avant notre retour. Il m’a donc demandé s’il pouvait réintégrer la classe à son retour. Ce qu'il fera seulement pour le cours de math en revenant. Pour le français, pas besoin d’y aller avant les tests car j’y vois très bien et pour l’anglais… Il est bilingue maintenant!

Chaque année est différente selon la volonté des enseignants avec lesquels vous aurez à traiter. Certains collaborent plus que d’autres. Mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils vous tiennent par la main, vous devez assumer votre décision d’enseigner et vous débrouiller. Si vous faites sentir à l’enseignant que vous voulez seulement ses directives sans ajouter à son travail et que vous voulez vous y plier, ça sera facile. N’hésitez pas à les remercier et à les féliciter pour leur travail.

Le site « allo prof » est un outil pédagogique incontournable. http://www.alloprof.qc.ca/
Pour les autres matières Jeremy prend des cours de guitare l’été et il en a une à bord. C’est une Guitalélé de Yamaha, c’est comme un youkoulélé mais à 6 cordes. Très jolie son à toute heure du jour et ne prend pas beaucoup d’espace. Pour le sport, il pratique la pêche en apnée et la marche. Ai-je besoin de préciser à quel point les gens de bateaux marchent et ce en transportant des paquets! Il fait aussi la cuisine et participe aux manœuvres du bateau. Il fait ses quarts de jours depuis qu’il a 11 ans et de nuit depuis ses 13 ans. Mais chaque jeune est différent.

Pour le secondaire IV et V. J’ai déjà communiqué avec la direction de la nouvelle école pour l’an prochain. Je sais que ce sera probablement plus compliquer mais déjà ils étaient ouvert à notre projet alors je donnerai d’autres détails dès que possible.


Persévérez, l’instruction de nos jeunes est très importante et les voyages forment la jeunesse.

samedi 3 décembre 2011

Miami


Nous levons l’ancre 7h20 et sortons de la petite baie de Santa Barbara Lake. Nous continuons le trajet et tout se déroule très bien malgré les nombreux ponts qui sont tout de même assez bien synchronisés. En passant devant l’inlet de Port Everglades nous constatons que la mer semble bien agité à l’extérieur, la météo l’annonçait. Il y a un trafic monstre ici et nous nous retrouvons au milieu de magnifiques voiliers de régate qui prennent la mer. Ouf… ce sera sportif aujourd’hui!

Nous sommes presque arrivés et nous passons à l’endroit où nous avions gratté la quille l’an dernier. Nous nous étions bien promis de ne pas repasser par là mais météo oblige. Par contre, nous avons calculé d’être là avec la marée haute alors tout se passe très bien et ayant le vent au largue nous décidons de terminer le trajet sous voile. Super!
 



Nous sommes ancrés à Sunset Lake, bien à l’abri des vents souffleront les 2 prochains jours. Nous restons ici à profiter de l’endroit et terminerons les préparatifs pour la traversée du Gulf Stream.

jeudi 1 décembre 2011

Fort Lauderdale

Nous avons naviguer jusqu'à Fort Lauderdale par l'ICW. Il y a 16 ponts jusqu'à notre destination. Il faut avancer de 6 à 6.5 knts pour arriver aux ponts dans l'horaire et qu'ils s'ouvrent devant nous. Avec la marée montante et une bonne organisation. Le trajet est super! Un voilier nous a suivi et comme nous ouvrions le genois pour prendre plus de vitesse à l'approche de pont dont le temps était plus serré il a fait de même et nous nous sommes suivis toute la journée. Le canal nous ouvrait ses portes comme on déroule un tapis rouge. L'an passé`nous avions vraiment détesté mais cette année c'est un charme tout en admirant les villas qui bordent le canal. Incroyable! On dirait que personne n'y habite. On a vue des jardiniers, des femmes de ménage et des ouvriers mais aucun "semblant" de propriétaire profiter de ces lieux paradisiaques.

Une vrai tentation pour les yeux de celui qui est avide de luxe et de grandeur. Celui qui a décidé de vivre une vie simple et modeste s'y sentira peut-être dépayser ou en profitera pour savourer le luxe d'être là tout l'hiver pendant que ceux-ci travaille. De magnifiques résidences bordées de palmiers et magnifiques aménagements paysagers, de fontaines luxueuses, de statues grandeurs natures et de balcons rappelant l'Espagne. Grandiose! Quel bon goût! Les photos ne rendent pas justice. Les USA sont-ils vraiment en récession? Pas ici en tout cas!

Nous nous ancrons à Santa-Barbara Lake à 15h00. Toujours beau et chaud, au milieu de ses riches constructions.

Ste-Lucie Inlet

Nous levons l'ancre tout suite après les courses pour nous rendre à Cocoa Beach. Nous arrivons à un ancrage et quelle ne fût pas notre surprise de voir au mouillage un bateau que nous avons rencontré l'an dernier aux Bahamas. "Flash" le nom du bateau, Jeremy est bien heureux de retrouver un jeune de son âge, Jean-Christophe leur charmant fils. Ils sont tous deux en secondaire III. Le monde est petit.

Nous continuons dès l'aube vers Fort Pierce. Le petit resto de la marina est très bon et le service est exceptionnel. La serveuse était une Canadienne du Nouveau Brunswick, ce fût un moment très agréable.

Au matin, il fait un soleil radieux et nous partons. Nous avons bien utilisé les marées jusqu'à date dans l'ICW et le trajet s'est fait rapidement. Nous arrivons à Ste-Lucie Inlet, il n'y a pas de détail sur la carte pour cette sortie en mer. Nous voyons plusieurs bateaux y sortir et l'entrée est balisée. Nous ne pouvons pas résister à prendre cette sortie, surtout que la météo est magnifique. Nous nous engageons en suivant un autre voilier qui sort. Cet Inlet s'avère très aisé, nous sommes à marée basse et nous avons eu un minimum de 7' de profondeur. Pourrais être impressionnant avec une bonne houle de l'Est mais sinon, aucun problème.

Nous naviguons à voile, le bonheur. Chaque année j'oublie à quel point c'est magnifique de naviguer l'océan, à chacun sa passion mais la mienne... C'est l'océan. Le trajet se fait rapidement avec un prise du jour. Une bonite pour le souper. Nous arrivons à Lake Worth à 16h00. 

lundi 28 novembre 2011

Daytona Beach, Titusville

Nous levons l’ancre à 6h45. Le pont de St-Augustine (Lion Bridge) s’ouvre dès notre arrivée. On prend l’ICW avec le courant de la marée montante. Nous progressons à une vitesse de 7 à 8.5 nœuds. Le courant est génial quand on le prend en notre faveur. Suffit de bien observer les marées. Trajet facile et rapide, nous nous arrêtons à Halifax Harbor et prenons un quai de courtoisie. Nous avons un problème avec notre feu de tête de mât qui a subitement cessé de fonctionner. Pierre monte pour aller faire des tests. Le courant ne passe pas et le fil est coincé quelque part dans le mât. Je cours jusqu’au West Marine avant la fermeture pendant que Pierre se balance dans le mât devant les clients du bar de la marina qui regarde Pierre au bout du mât d’un air amusé.

De retour avec un fil neuf mais pas possible de le passé et Pierre a assez vue le paysage d’en haut pour aujourd’hui. Nous réglerons ça demain.
Dimanche matin. Nous quittons Daytona pour nous rendre à Titusville., toujours par l'ICW. Nous avons croisé cette goélette qui avait du style. avec ses voiles bordeaux. Il y a eu quelques rafales de vent durant le trajet à l’approche de grains mais tout s’est très bien passé et nous arrivons à Titusville à 14h00. Pierre remonte donc dans le mât à deux reprises pour passer un nouveau fil pour notre feu de tête de mât. Super! C’est réglé et la journée se termine sous un magnifique coucher de soleil avec petits poisson qui sautent à la surface calme, dauphins et lamantins sont au rendez-vous et agrémente cette fin de journée splendide.

St-Augustine

Magnifique journée ensoleillé mais au moteur, nous n’avons sortie les voiles que dans la St-John River en partant de San Mateo. Il faut dire que c’est ça l’Intra Coastal. Nous avons eu la première visite des dauphins en arrivant à la sortie de la mer. Quel beau comité d’accueil, ils sont toujours aussi gracieux. La navigation s’est très bien passée avec un mercure de 27°. En fin de journée nous sommes à 10 miles nautiques de St-Augustine, étant en terrain de connaissance nous décidons de nous y rendre malgré la noirceur qui tombe.
À 3 miles nautiques de notre ancrage, Pierre aperçoit une petite embarcation motrice qui semble avoir lancé un signal de détresse, le bateau ne semble pas en détresse. En passant plus près d’eux, ils tirent un deuxième feu directement sur nous. Il doit y avoir un problème pour qu’il risque de brûler notre bateau, on n’a pas trouvé ce geste très intelligent, heureusement le feu s’est éteint avant de tomber juste sur notre tribord. On rebrousse chemin pour aller voir ce qui se passe, ce sont des américains qui sont en panne d’essence au milieu de l’ ICW (intra Coastal Waterway). Ils sont 5 à bord et veulent qu’on les remorques mais avec le courant de la marée qui commence à montée, nous n’avancerons pas, mission impossible. On s’approche pour leur remettre notre réservoir d’annexe et l’huile pour qu’ils puissent en mettre dans leur bateau. La manœuvre est ardu avec le fort courant, on se dirige sur eux à deux reprises et réussissons à leur remettre l’essence et ensuite reprendre notre réservoir.

On fini par repartir et le reste du trajet se passe bien, Nous croisons le fameux bateau de pirate avec spectacle à bord du St-Augustin, on a intérêt à s’ôter de son chemin, il fonce et ne change pas sa trajectoire pour nous. Avec le temps que nous avons pris en dépannant les américains. 19h30, la noirceur est bien installée. Nous jetons l’ancre à l’embouchure de l’inlet de St-Augustine au Sud du pont de Vilano Beach.

Nous sommes affamés et Pierre nous cuisine des steaks, premier BBQ sur le bateau. Wouaahh un pure délice. On commence à se sentir en vacance.

jeudi 24 novembre 2011

JACKSONVILLE

Jeudi matin 5h30, Ça y est c’est le grand départ. L’avitaillement du bateau est terminé.

Hier pour les dernières courses je me demandais ce qui se passait ici, il y avait foule dans les épiceries et magasins, une vrai frénésie au rayon de la farine, sucre et mélange à gâteaux. Je me demandais quel était la cause de cet embouteillage! Nous réalisons finalement que c’est le Thanksgiving!  Moi qui croyais avoir évité l’agitation de Noël et bien non. Il y a même un boxing day d’après Thanksgiving…  Incroyable!

Nous partons donc avec le lever du jour, le bateau rempli à bloc. Difficile d’imaginer tout ce qui peut tenir dans ce modeste bateau. Pierre n’arrive jamais à croire que je réussis à tout ranger dans le bateau sans que ça paraisse.

Nous larguons les amarres et jetons un dernier coup d’œil sur la marina. Les chênes recouverts de mousse sont vraiment magnifiques. Ils sont gigantesques et filtres les rayons du soleil, on se croirait dans des bayous. La marée est basse et notre quille traine au fond, il était temps qu’on parte car nous aurions du attendre la marée montante. Nous nous engageons dans la St-John River sous un soleil radieux.

Nous avons environ 20 miles nautiques de fait et tout  va bien quand tout à coup! Le bateau ralenti  brusquement, j’ai l’impression d’avoir quelque chose d'accroché sur le devant de la quille! Je dis à Pierre qu’il y a un problème, ça ne va pas, on traîne un poids sous le bateau. Il me semble même qu'il pique du nez. Pierre décide de faire marche arrière pour voir s’il ne dégagera pas un corps mort ou autre chose de l'avant. En reculant on sent un roulement sous la quille et le moteur s’arrête net.

Nous mettons l’ancre sur le champ et même si Pierre aime bien se baigner, il ne prévoyait nullement faire son premier plongeon dans les eaux brunâtre de la St-John River. Il enfile son wet sut  et plonge dans l'eau à  température de 69°. Il constate que nous avons ramassé un « crab pot ». Nous trainions la cage et en reculant le cordage s’est enrouler autour de l’arbre de transmission et l'a bloqué et a étouffé le moteur. Un vrai champ  de mine, il y a des cage à crabe partout. Une vrai plaie, l’un d’eux a échappé à ma vigilance.

Pierre plonge avec un couteau entre les dents et coupe tant bien que mal le cordage enroulé serré, le coupe orin en a sectionné une partie mais il en reste. La visibilité est presque nul, on commence à distinguer les choses à 1 pied de distance. Pierre plonge à 3 reprises et réussit à dégager l’arbre de transmission mais non sans mal car il sort de l’eau une main ensanglanté. Comme il n’y voyait pas grand-chose il s’est coupé sur le coupe orin à quelques reprises.  Heureusement, ce ne sont que des coupures mineures.


Nous repartons et le trajet reprend son cours normal et nous redoublons de vigilance pour que cet incident qui ne nous était jamais arrivée ne se reproduise pas.

Pierre, Judy et Jeremy