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jeudi 29 juillet 2010

Intra-coastal

Tout va pour le mieux ici avec des chaleurs incroyables. Par contre c'est vrai que l'été la navigation est super agréable.

Nous sommes entrés à Norfolk mercredi midi. Nous naviguions tranquillement dans le canal vers l'intra-coastal quand un bateau de l'armée marine vient nous aborder. Il nous fait signe de mettre le VHF sur le canal 13. 

 Il nous montre qu'il y a un sous marin en navigation et que nous devons nous ranger de l'autre côté du canal. Nous nous exécutons et tout est OK. Il y en a du bateau militaire à Norfolk c'est fou. Une fois passé nous nous dirigeons pour entreprendre le Virginia Cut Route, mais le skipper Bob suggère de prendre le "Dismal Swamp Route" Nous hésitons un peu et comme le canal est ouvert cela confirme qu'il y a au moins 6 pieds d'eau. Le trajet est un peu plus directe et surtout plus agréable car les bateaux moteurs ne prennent pas ce chemin, ce qui veut dire pas de vague qui vous font ballotter ou renverser votre table à dîner, une vrai plaie les vagues qu'ils font.

Comme nous avons déjà fait l'autre route, nous nous engageons dans ce canal inconnue et découvrons que c'est très charmant. C'est également le plus vieux canal des environs. La nature est luxuriante et les animaux nombreux. La faune est vraiment magnifique, on dirait une réserve d'animaux. Il y a deux écluses à passer. Après la Hudson et ses 12 écluses, c'est une affaire de rien. Nous nous ancrons devant la première écluse et la prendrons demain lorsqu'elle ouvrira à 8h30. La nuit est calme et la soirée sans moustique. Nous avons fait une balade en annexe dans une petite crique très jolie. Il y a de beaux oiseaux et des sons de forêt tropical. Nous sommes tous heureux de ce choix.

Jeudi matin 29 juillet,

Nous passons l'écluse et le Lock master est des plus accueillant. Il nous sort un Conch (Gros coquillage rose) et se met à en jouer pendant que nous remontons de niveau. Jouer du Conch Shell est très populaire aux Bahamas, cela annonce souvent le 5 à 7 Happy Hour, mais à 8h30 le matin... Pas encore l'heure du happy hour ha ha ha! Arrivé au niveau il nous offre d'entre dans la petite résidence de l'écluse et nous propose du café tout frais qu'il vient de faire. Super! Nous n'avions pas eu le temps d'en prendre un. On continue notre route avec un autre petit bateau moteur qui est avec nous dans l'écluse. Ils sont très gentils. Il y a un pont a ouvrir un peu plus loin, c'est le même gars qui fait tout. Il prend sa camionnette et nous dépasse sur le côté de la route pour nous ouvrir le pont. C'est drôle quand même.

Cette route est très belle, la nature toute simple. Il y a des grosses libellules bleues qui voltigent autour de nous avec des oiseaux et surtout, cela m'a surprise. Des tas de papillons de toutes les grosseurs et couleurs qui virevoltent autour du bateau, ils entre dans le cockpit et tournent autour de nous. Cela m'a enchanté, je n'ai jamais vue autant de papillons à part au Biodôm de Montréal. Décidément je garderais un souvenir mémorable de cette rivière. 
On dirait qu'on navigue dans une tasse de café. L'eau est de la même couleur. Finalement nous nous arrêtons à Elizabeth city à la fin du Dismal Swamp Canal. Le couple qui nous ont vue dans l'écluse sont là et nous font signe de la main comme s'ils nous attendaient et qu'on les connaissaient depuis toujours. Moi et Pierre on se regarde et ont se demande qui ils sont on ne les reconnaissaient pas. Ils viennent nous aider à s'amarrer entre les poteaux. Tout le monde est gentils avec nous. 

Il y a eu des orages très fort hier soir avec éclair et tonnerre à faire sursauter, cela a rincer le bateau du sel de la mer et a rafraîchit le temps. La petite ville est jolie et la vue de notre cokpit donne sur des magnifiques arbres en fleurs qui sentent le paradis. Quel délice d'être ici et d'apprécié ce ce cadeau qu'est la vie.

vendredi 23 juillet 2010

New York avec des amis

Nos amis arrivent vendredi un peu avant midi. Jeremy est très content car leur fils Curtis est l’un de ses meilleurs amis. Ils sont super content de se voir. Nous sommes tout aussi heureux de les accueillir à bord. Conrad et Georgie sont des gens agréables avec qui nous passons toujours d’agréables moments. Moi et Georgie avons planifié d’aller chez Fairway, une épicerie où l’on trouve de l'importation et tout sorte de bonne chose. Conrad nous accompagne pendant que Pierre, et les trois gars (Jeremy, Alexandre et Curtis) restent au bateau avec lui. Nous allons avant tout m’acheter un nouvel ordinateur car le mien a fait son temps et j’en ai besoin pour mes cartes de navigation. Ensuite, nous allons à la fameuse épicerie. Nous achetons des tas de truc afin de se faire un festin le soir. Un employé de la place veut nous faire goûter les huiles d’olives, il nous donne du pain croûté et nous asperge littéralement de toutes sortes d’huiles, nos doigts dégoulines d’huiles exquises. Après 20 minutes, selon Conrad, au comptoir des huiles nous achetons une huile d’Espagne délicieuse. Le reste s'est fait plus rapidement.
Nous allons nous ancrer à la Statue de la liberté et nous régalons de notre festin, tous sont ravis de ce délice en 5 services, le tout bien arrosé, nous avons fini par une baignade au clair de lune dans la mer. Le lendemain, il faisait toujours aussi chaud, cette canicule n’en finit pas. Nous allons donc manger chez Bubba Gump, ce restaurant célèbre en relation au film de Forest Gump. Nous nous sommes régaler encore une fois et en avons vue de toutes les couleurs à New York. Le soir nous sommes restés à la 79th pour la nuit qui était un peu plus fraîche.

Ce fut un week-end des plus agréable remplit de rires et de blagues.
 

Dimanche matin 24 juillet 


Dimanche matin, tous nos invités nous quittent. Nous restons donc ensemble la petite famille et continuerons le voyage à trois. J’ai du mal à faire fonctionner mon ordi avec mes logiciels de navigation car j’ai acheté un Window7. Nous retournons à terre afin d'utiliser Internet pour pouvoir rendre mes logiciels compatibles avec Windows 7. Je finis donc par faire fonctionner le tout avec le mode window xp disponible sur window7. Je te dis que j’ai travaillé avant d'y arriver. Enfin, tout fonctionne nous repartons pour nous rendre au bateau. Le temps commence à ce couvrir. Comme nous avons l’ordinateur et que Pierre veut que j'aille à l'épicerie acheter des saucisses à l'agneau qu'il a bien aimé, je lui dis d'aller à la marina et que je le rejoindrai, je serai bien capable d'apporter l'épicerie. 

Quand je sort du marché les bras chargés de sacs, le ciel est noir, on dirait que la nuit tombe. Je me dis, vite dépêche toi! Je cours comme je peux mais en tournant le coin le vent me frappe en plein visage, c'est un grain! La pluie arrive avec et les gens court s'abriter mais moi je me dis tant pis. J'en reviens tellement pas de ce revirement de température et je me met à pouffer de rire en imaginant les gens qui me voit passer avec mes paquets, des grosses gouttes me martelant la peau avec ce vent à écorner les bœufs qui me fait marché en inclinaison. En effet, les gens me voit rire et se demande bien ce qui me fait tant rire ha ha ha! J'arrive finalement à la marina, trempée comme un canard. Le vent est si fort, au moins 25-30 nœuds, que les vagues se forment à 3-4 pieds. Les embarcations qui sont en navigations en sens inverse du courant, qui est très fort à cet endroit, font du sur place, impossible d'avancer. 

Les bateaux dansent dans tous les sens dans les slips, les vagues embarques sur les quais. Nous sommes là à l'abri sous le toit de l'office de la marina à regarder ce grain passer quand tout à coup! Un gars crie sur le quai des annexes. Pierre comprend vite qu'il se passe quelque chose et se précipite sur le champs vers le dinghy dock sous la pluie. Il vient de penser à notre annexe qui est là. Malheur, un autre dinghy qui avait lever sont pied de moteur à enfourché notre annexe et lui a fait une incision de 3cm et il se dégonfle rapidement. Pierre arrive juste à temps pour la sortir de l'eau avant qu'elle ne coule et notre moteur hors bord avec. 

Lors d'un accalmie entre deux nuage, Pierre nous fait signe de la main de venir vite. Il prend un autre annexe pour nous conduire à notre bateau avec l'ordi et l'épicerie. On saute dedans et on y est en un rien de temps, Pierre n'a pas emprunté le moins puissant, on volait presque. Je lui remet le kit de patch de zodiac et il repart en trombe jusqu'au dinghy dock. À l'aide de mon parapluie resté dans l'annexe, il fait la réparation et reviens 20 minutes plus tard. 

Tout est rentré dans l'ordre et nous partirons pour Norfolk demain matin comme prévue. La vie de bateau est magnifique!

mercredi 21 juillet 2010

Time Square New-York

Nous arrivons à New york en début d’après-midi. Nous allons faire une balade dans Time Square et allons-nous ancrer à la statut de la liberté pour la nuit. Tout est super! Pierre vient nous rejoindre demain jeudi à la marina de la 79th, je suis bien contente de le voir. Cette fois tout est Ok. Ma sœur Diane nous quitte aujourd’hui avec un superbe bronzage et de l'expérience de navigation en plus. Ce n’est que deux jours plus tard que je réaliserai à quel point elle m’aidait à garder le bateau à l’ordre. Je pense que c’est un peu notre force à nous les femmes. J’ai vraiment apprécié passer du temps avec elle, peut-être viendra t’elle nous rejoindre l’hiver prochain. 













Nous nous retrouvons seul moi et Pierre et avons été en soirée à Time Square avec nos « deux fils ». Alexandre n’avait jamais été à New York, je pense qu’il a bien aimé cela. Demain vendredi, nous avons des amis qui arrivent pour le week-end.

lundi 19 juillet 2010

Kingston et Nyack

Nous arrivons à Kingston à 17h00, nous nous sommes baigner avant d’entré dans le canal. Nous avons pu passer la nuit à quai devant un restaurant qui était fermé le lundi. Un énorme nuage de pluie est passé sur nous et avons décidé de prendre une douche sous ce déluge, il pleuvait à boire debout. On a bien rit. 



La photo en dit long ha ha ha! Jeremy lui est resté dans le bateau et a préféré prendre la photo. Qu’est-ce qu’il est sérieux ce Jeremy. Mardi, nous avons largué les amarres à 7h30 et nous sommes rendus jusqu’à Nyak marina. Nous avons fait la rencontre des Coast Guard en route, ils ont vérifié l’équipement du bateau, les passeports et tout était OK. 
  
Ils m’ont remis un autocollant pour mettre sur le mât afin de valider que tout est en règle. Super! Ce sont eux qui nous ont recommandé d’aller à la marina de Nyak. Les mooring sont 5$ pour la nuit habituellement mais Vinny, le gars qui fait le valet "water taxi" nous a dit que c’était gratuit les mardis! Tant mieux. Une petite coupe de cheveux à Jeremy et une douche et on appelle Vinny sur le VHF pour qu’il vienne nous prendre. 




Nous avons été manger dans un petit resto mexicain et l’air climatisée était bienvenue, la chaleur n’a pas lâchée depuis que nous sommes partis. Tout va super bien, le seul hic c’est de trouver des connections internet et des téléphones, c’est a croire que les téléphones public sont en voit d’extinction. Incroyable! À l’air de la communication international, pas moyen de rejoindre nos conjoints. On réussit à téléphoner avec le PSP (play station portable) de mon fils via skype, car en passant, c'est justement à ce moment que mon laptop a décidé de me lâcher. 

 
Jeremy se la coule pas mal douce depuis qu’Alexandre est là. Il ne collabore plus autant, il veut déléguer. Il dit qu'Alexandre va le faire et s'implique beaucoup moins. Vive l’adolescence, après tout, on est tous passé par là. Alexandre semble à l’ais e avec nous, je ne peux m’empêcher de le materner un peu, après tout, je le connais depuis qu'il a ans, et c’est cela un équipage! Une équipe que s'entraide comme en famille.

Judy, Diane, Alexandre et Jeremy

samedi 17 juillet 2010

remâtage à Casteltown

Nous passons la dernière écluse après un petit déjeuner avec ma sœur dans un petit resto de la place. Jeremy lui, dormait paisiblement et a décidé de rester sur le bateau. Il s’est levé autour de 10h00 lorsque nous entrions dans la dernière écluse. Jeremy n’est définitivement pas un gars du matin. Tout le trajet s’est passé à merveille, trop parfait même. Nous voyons enfin apparaître devant nous la marina de Casteltown où Pierre et Richard, le mari de ma sœur, nous attendent pour remâter le bateau. 

Nous sommes à moins d’un mile nautique avec un soleil radieux quand tout à coup! Le moteur s’arrête… je comprends sur le champ que j’ai mal évalué le temps moteur disponible en raison du courant et que, croit le ou non, je manque de Diesel! J’en reviens pas comme je m’en veux de faire une erreur aussi élémentaire avec l’expérience que j’ai. Un litre de plus et je me rendais! Bref, Je coupe immédiatement le moteur. Diane et Jeremy s’occupe de remplir le réservoir, et oui, j’ai des bidons en plus! Je ne suis pas fière de moi là. Malgré que nous avons réagi très vite, un diesel qui manque de gaz ne repart pas comme cela. Je réalise que la seule chose que Pierre ne m’a pas montré concernant les installation et la mécanique est de repartir un diesel en cas de panne d'essence. Nous dérivons et je demande aussitôt à Jeremy de descendre l’annexe du bossoir afin de nous remorquer avec car la marina et tout près. Pendant ce temps je prépare l’ancre au cas où… Jeremy commence à nous remorquer mais il y a tellement de vagues 3-4 pieds en raison du vent sud qui est en sens contraire du courant de la Hudson, une vraie soupe en ébullition. Je vais l’aider à attacher le bateau correctement au côté mais imagine toi donc que la ligne à essence lâche car il a mis le pied dessus avec toutes ces vagues et Jeremy se retrouve avec de l’essence sur lui. À ce moment je me dirige pour aller mettre l’ancre mais des américains passe avec un petit bateau sport, ils sont 3 adultes et 2 jeunes enfants. 

Le gars veut venir m’aider, il monte à bord pour, qu’il me dit, mettre de l’essence dans le carburateur. Il N’Y A PAS DE CARBURATEUR sur un Diesel. Je lui ai dit que c’était un diesel pourtant. Je suis de moins en moins rassuré et je ne veux pas qu’il touche au moteur de mon mari qui l’entretien a la perfection. Je sais qu’il y a une vis à ouvrir quelque part afin que le diesel remonte dans le filtreur, j'ai beau regarder, mais je ne suis pas certaine. C’est fou, je connais tout sur ce bateau sauf ce point aussi élémentaire. Finalement, je dis au gars de ne toucher à rien, tout ce que je veux c’est qu’il me remorque un peu plus loin pour m’ancrer et s’il le peut, jusqu’à la marina. Il accepte de me remorquer. Ouf je suis contente de le voir sortir avec son verre rempli de diesel.

Pendant tout ce temps, on s’est rapproché du bord, 15 pieds d’eau et les vagues n’ont pas diminuées. Jeremy est resté sur le côté du bateau à maintenir l’annexe. Ses bras lui font très mal mais il ne se plaint pas. Il a vraiment agi en homme responsable, avec un calme très rassurant. Je suis très fière de lui, dommage que son père ne soit pas là pour voir ça, il lui ressemble en vieillissant. 

Les deux femmes avec les jeunes enfants dans le petit bateau étaient paniquées! A tel point, qu'elles criaient et les enfants pleuraient, un vrai cirque. À deux elles avaient du mal à retenir leur embarcation, imaginez Jeremy qui le faisait seul. Ce ne sera que dans deux jours qu’il me dira qu’il souffre au niveau des bras, il a du se déchiré ou s’étiré les muscles des bras et des épaules. Des anti-inflammatoire auraient été utiles.

Finalement, le gars me remorque avec une de mes amarres jusqu’à un mouillage de la marina. Ils n’ont tellement pas d’expérience que, par mesure de sécurité, je refuse d’aller a quai avec eux. Pour couronner le tout, lorsque l’on arrive au mouillage, les deux américaines à l’arrière délit l’amarre attachée à l’arrière du leur bateau et décide de la tenir avec leur bras! Je n’ai jamais rien vue de tel, pincer moi quelqu’un! Elles ont presque passé par-dessus bord. Avec l’élan que j’ai, Diane et Jeremy attrape le mouillage avec la gaffe et nous sommes enfin sortis d’affaire sans avoir passé sur les américaines. Je remercie le gars de nous avoir aidé et veux lui donner quelque chose pour son essence et son temps. Il refuse et m’assure que cela lui a fait plaisir. Bon samaritain tout de même. Heureusement qu'ils passaient par là.

Pendant ce temps, Pierre est sur le quai avec Richard et se fait un sang d’encre. Lui qui est si fière de notre bateau. Quel honte pour lui, un mécanicien de sa trempe à qui aucun problème mécanique ne résiste, voir son bateau arrivé remorqué de la sorte. Il se dit que c’est impossible et il a raison, c'est le meilleur mécanicien que je connaisse, tout est toujours "nickel" avec lui. Richard le voit et l’entend paniquer en voyant que nous allons au mouillage, il veut avoir le bateau à quai tout de suite. Il me voit arrivé avec l’annexe à toute vitesse, quand… Stop! Je me met a ramer. La ligne d’essence qui a lâchée quand Jeremy a voulu nous remorquer ne tient pas bien, je viens de voir que c’est un collet qui a lâché. Comble de honte, même l’annexe qui est si en ordre ne fonctionne pas. Comme je suis désolée de lui faire cette frousse.

En arrivant, Pierre est attristé que j’ai du trouble, lui qui avait tout prévu pour que tout soit facile pour moi et que nous soyons en sécurité. Il n’avait pas prévu que je manquerais de gaz. Finalement, Pierre s’est rendu à bord et a montrer à Jeremy comment partir le moteur s’il manque d’essence et a rapporté le bateau à quai pour remâter. Tout fini bien avec beaucoup d’émotion et une histoire à raconter.

Le petit bar du Club privé de la marina de Casteltown est très sympathique et les prix ridiculement bas. Genre 3$ pour un pichet de bière. Nous en avons bien profité. Merci à Richard pour son aide précieuse.

vendredi 16 juillet 2010

Les écluses de la Hudson River

Nous reprenons l’ascension de la Hudson dès 7h00 et passons les écluses durant toute la journée. Le paysage est très beau, il y a beaucoup d’oiseaux et la végétation est luxuriante, parfois bordé de falaises ou longeant des chutes et même à certains endroits plus sauvages, on entendait des sons d’animaux et d’oiseaux qui faisaient penser à la jungle. 

Il y a beaucoup de vie aux abords de cette rivière. En passant sous un pont juste avant d’arriver à l’écluse #3, des jeunes hommes qui se baignaient on sauté du pont juste à côté du bateau, heureusement qu’ils n’ont pas atterrit sur le pont! Ça nous a fait bien rire en tout cas. Diane et Jeremy sont très efficaces et tout le voyage se déroule à merveille. 

Nous nous rendons à Waterford, une charmante petite ville où il y a un quai public avec accès encore une fois à des douches et Internet. Il ne nous restera qu’une écluse a passer demain matin. Diane, qui est bonne cuisinière a été très serviable sur le bateau, tout reste à l’ordre avec elle. J’aime bien cela. Je décide de leur cuisiner des Vegi Burger qui, m’a-t-on dit, sont excellents. Les boulettes sont emballées individuellement, il ne reste qu’à les griller. Je dépose donc une belle boulette sur le pain de Jeremy. 
 
Ma soeur regarde cela et me dit « Elles sont grosses tes boulettes » Elle continue a regarder et me lance en éclatant de rire « Il y en a deux, regarde! il y a un papier entre les deux !» On a tellement rit tous les trois que même les passants riaient aussi en nous entendant rire autant. 

Finalement, papier en moins, ces Burger étaient délicieux. Il a toujours fait soleil depuis que nous sommes partis sauf un certain 15 minutes ou j’avais décidé de m’asseoir au soleil en dehors du bimini, j'ai eu droit à une pause sous la pluie. 

À quai à Waterford, nous passons encore une fois, une nuit calme.

Judy, Diane et Jeremy

mercredi 14 juillet 2010

Départ du Lac Champlain


Nous avons largué les amarres en partance de la marina Barcomb’s à Rouses point dans l’État de New York. Je regarde Pierre, mon mari, s'éloigner sur le quai alors que je progresse loin du rivage par ce matin brumeux. Malheureusement, il ne pourra pas nous accompagné pour la première partie du voyage. Il nous rejoindra à Casteltown pour remâter le bateau dans 3 jours. 


Mon équipage se composera donc de ma très chère sœur Diane qui a des notions de navigation et de mon fils Jeremy qui a maintenant 13 ans. Sans mât, le trajet se fera à moteur, heureusement le vent Nord et le courant seront en notre faveur pour partir. Nous arrivons donc à Burlington à 15h00 sous un soleil radieux. L’eau du Lac est à 88 degré, la baignade nous rafraichit à peine. Après une courte escale, nous repartons vers Bassin harbor.
Nous avons croisé un bateau ami « Anny », nous avons échangé sur le VHF et c’est à regret que je décline de m’arrêter pour passer un peu de temps avec eux. Claude et Lise sont des gens charmants et leur compagnie est toujours agréable. Nous arrivons donc à Bassin Harbor avant le coucher du soleil et nous y arrêtons pour la nuit.

Jeudi 15 juillet


Nous repartons à la première heure et comme le temps est magnifique, nous décidons de faire escale à la chute de Cole Bay sur le Lac Champlain, un endroit que j’affectionne particulièrement. Jeremy lui décide de rester coucher pendant que moi et Diane allons à terre. L’endroit est privé maintenant et le débit d’eau est réduit de moitié en raison des temps chauds des derniers jours. Malgré cela, l’escale valait le coup d’œil. Nous levons l’ancre et partons pour entreprendre l’ascension de la Rivière Hudson. Le pont du Fort St-Fréderic qui en marque l’embouchure, n’existe plus. Il y avait des travaux en cours. Nous décidons de nous baigner tous les trois avant d’entrer dans la Hudson.

En quittant le Lac, je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule, quel magnifique plan d’eau! C’est sur ce Lac que nous avons commencé à navigué moi, Pierre et Jeremy qui avait 2 ans. C’est fou comme le temps passe. Malgré que j’y ai plein de magnifiques souvenirs, depuis notre voyage en famille en 2007-08 jusqu’à St-martin qui a duré près d’un an, l’appel de l’océan est très présent et j’attendais d’y retourner avec impatience. Comme nous laisserons le bateau en Floride, nous ne reviendrons pas sur le Lac avant un bon moment. Qui sait!

Le trajet jusqu’à Whitehall se fait sous un soleil de plomb et une chaleur insoutenable. Nous nous sommes baignés à quelques endroits mais l’eau est tellement chaude qu’on dirait un bain, cela ne nous rafraichit même pas. Ma sœur veut s’arroser et s’ébouillante presque avec la douchette. Ce fût une journée remplie de rire et de faits cocasse entre sœur. Je peux dire que personne ne m’avait jamais fait cuire autant de spaghetti. Un vrai sauna dans le bateau ha ha ha! 

La marina du Lock 12 de Ray et Linda avec leur restaurant Finch’n Chubb est nettement plus accueillante que la marina en face qui est très décevante de par leur accueil froid et désintéressé. Il y a des douches disponibles au quai public, au sud de l’écluse 12 côté Ouest, tout de suite après le pont.

43 33.22N 073 24.14W

Judy, Diane et Jeremy