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vendredi 25 février 2011

BLACK POINT


Nous nous levons ce matin sous un ciel gris, il pleut légèrement mais nous ne voyons tellement pas souvent de pluie que nous sommes heureux d’en avoir. Cela rince le sel sur le bateau et rafraîchit l’air qui sent bon.  En prenant mon café je remarque le « trawler » qui est arrivé hier soir et il me semble qu’il s’est dangereusement rapproché! En effet, il chasse (glisse avec son ancre) il se rapproche vite car la marée est montante et le courant est fort, nous devons sauter sur le pont pour le pousser car il y a abordage. Nous le poussons moi à l’avant et Pierre à l’arrière pour protéger nos équipements, éolienne, panneaux solaire etc.  Il reculait sur nous et restait là à regarder leur ancre à l'avant comme si c'est elle qui allait faire quelque chose! Comme nous le poussons, il réalise enfin qu'il doit partir son moteur pour avancer  et se mettent à paniquer tous les deux mais avance enfin! On voit la femme qui continue à courir partout en paniquant toujours, nous lui envoyons la main avec un sourire, ça a semblé la rassurer.

Nous nous sommes finalement rendus jusqu'à Black Point avec un vent au portant des plus confortable, c'est comme si nous glissions sur un nuage tellement la mer était calme et un vent parfait de 10 noeuds. Nous avons pu admirer le soleil commencer à descendre dans le ciel doucement et sommes arrivés en même temps que le coucher du soleil. Juste à temps, on jette l'ancre et s'assoie pour admirer les couleurs changeantes du ciel avec cette boule de feu qui vient s'échouer sur l'horizon.

RUDDER CAY ET SA GROTTE SOUS CALME PLAT










 Nous avons quitté George Town et sommes ancrés à Rudder Cay. La navigation s’est très bien passée avec un vent au portant de 10 nœuds et s’est finie à moteur en raison d’une panne de vent. Le calme plat s’est installé. Jeremy nous a cuisiné un gâteau durant le trajet, une réussite! Nous avons jeté l’ancre  à 17h00. La mer était si calme que nous avons décidé d’aller faire une balade en annexe sur cette mer d’huile turquoise et cristalline, on voyait les poissons et les coraux sous la surface de l’eau comme au travers d’une vitre. On distinguait facilement les couleurs d’un magnifique poisson perroquet dans 20 pieds d’eau, un vrai spectacle bien au sec dans l’annexe. Un banc de Yellow Jack est passé juste dessous. Jay s’est occupé du BBQ pour le repas du soir. Il cuisine de plus en plus.

 
Au matin, nous sommes allés nourrir deux chiens sauvages qui sont sur l’île, tout un comité d’accueil qui pourrait en décourager plus d’un. Nous avons mis pied à terre et avons offert nos restants de côtes levés de la veille. Pas besoin de plus pour que les chiens cessent d’aboyer et nous laissent profiter de la plage. Pierre et Jeremy on ouvert des noix de coco délicieusement à point et un des chien est venu voler les deux morceaux de chair blanche que Jeremy avait mi tant d’effort à ouvrir.  Il riait malgré tout de le voir se dépêcher d’engloutir ses morceaux avant que Jeremy ne les lui réclame.
 
Pierre est allé à la pêche au Conch puis nous sommes allés plonger. Le récif de Rudder Cay est de toute beauté pour cette activité. Par contre, il y a beaucoup de courant, il faut attendre l’étale et la marée basse pour plus d’aisance.

Après la baignade, nous avons organisé un apéro romantique dans cette magnifique cavité au creux d’un gigantesque rocher adjacente à la plage, il y a un trou au centre de la cavité qui laisse passer un rayon de soleil dans cette grotte. Comme nous étions à marée basse le sol était sur le sable et nous avons pu y installer une table, des chaises et un petit goûter que nous avons pris en tête à tête. Jeremy qui nous qualifie de quétaine chaque fois que nous voulons faire des choses romantiques a préféré rester au bateau mais est quand même venue aider à installer le tout et nous a ajouté de la musique, il a fait notre chauffeur. Nous avons pu profiter d’un agréable moment admirant notre bateau flottant sur la mer qui changeait de couleur avec le soleil couchant. On aurait dit qu'il y avait des braises ardentes qui dansaient sur le bateau et le consumait lentement d’un bout à l’autre, le ciel était magnifique!

 
Jeremy est venu nous prendre après le coucher du soleil et nous avons terminé la soirée sous un ciel constellé d’étoiles.  Il fait si noir ici que la voile lactée touche terre.

Démystification sur la Ciguatera

Le coupable identifié
Les toxines qui provoquent la ciguatera (appelées ciguatoxines) sont généralement produites par un micro-organisme qu’on appelle dinoflagellé. Ce microbe prolifère sur les coraux morts et se fixe aux algues. Les petits poissons qui viennent se nourrir de ces algues ingèrent les toxines produites par les dinoflagellés. Ces poissons sont mangés par des poissons de plus grande taille qui, à leur tour, sont mangés par d’autres, ce qui provoque une concentration de toxines de plus en plus élevée à mesure que l’on avance dans la chaîne alimentaire. Les toxines semblent toutefois être inoffensives pour les poissons.
Les ciguatoxines font partie des substances biologiques les plus dangereuses que l’on connaisse. Heureusement, “ seules quelques espèces de poissons sont vectrices de la ciguatera ”, signale un journal officiel australien. Les ciguatoxines ne modifient ni l’aspect, ni l’odeur, ni le goût du poisson. Et elles ne sont pas détruites par la cuisson ni par aucun autre procédé (séchage, salage, fumage, marinage, etc.). En ce qui concerne Arebonto, rien dans le poisson qu’il avait consommé ne l’avait averti de sa toxicité jusqu’à ce qu’il ressente de graves troubles gastro-intestinaux, cardiovasculaires et neurologiques.

Diagnostic et traitement
À ce jour, il n’existe aucun essai de laboratoire permettant de dépister la ciguatera chez les humains. Le diagnostic ne s’établit qu’après l’apparition de divers symptômes, qui se manifestent généralement quelques heures après le repas (voir l’encadré de la page ci-contre). Il peut être confirmé par une analyse des restes du poisson. Si vous pensez être contaminé, il serait prudent de consulter un médecin. Même si l’on n’a pas encore trouvé d’antidote, des médicaments peuvent soulager les symptômes, qui s’estomperont généralement en quelques jours. Il faut aussi savoir que la ciguatera peut être débilitante. Un traitement immédiat empêche donc que ses effets ne deviennent chroniques.
La gravité des symptômes varie en fonction de plusieurs facteurs : la toxicité du poisson, les parties du poisson ingérées, la quantité consommée, le taux de ciguatoxines déjà présent dans l’organisme du sujet et l’origine du poisson (les toxines semblent légèrement différer d’une région à une autre). Également, au lieu de s’immuniser contre ces toxines, l’organisme y devient plus sensible, ce qui aggrave les crises suivantes. En outre, la consommation d’alcool exacerbe les symptômes. Pour éviter une rechute, il est préférable de ne pas manger de poisson pendant 3 à 6 mois, explique un ouvrage spécialisé.
Les sujets gravement atteints peuvent être malades plusieurs semaines, voire plusieurs mois et parfois des années. Les symptômes sont alors semblables à ceux du syndrome de fatigue chronique. Dans de rares cas, la mort peut survenir à la suite d’un choc, d’une insuffisance respiratoire ou cardiaque, ou d’une déshydratation. Mais les sujets concernés ont généralement consommé des morceaux de poisson où la concentration des toxines est très élevée, comme la tête ou les viscères.

Une énigme subsiste
Presque tous les poissons qui vivent dans les récifs coralliens ainsi que leurs prédateurs sont potentiellement ciguatoxiques. Mais c’est là que se situe l’énigme. Des poissons d’une même espèce peuvent être très toxiques dans un récif et ne pas l’être dans un récif voisin. Pareillement, des espèces généralement incriminées dans une certaine région du monde pourront être considérées comme sans danger dans une autre. Étant donné que la production de toxines par les dinoflagellés est irrégulière, on ne peut prévoir ni où ni quand les poissons seront toxiques.
Pour ne rien arranger, il est difficile de mettre au point un test rentable et fiable qui permettrait de détecter la toxicité des poissons. Pour l’instant, tout ce que peuvent faire les autorités médicales consiste, à partir des cas de ciguatera recensés, à informer le public sur les espèces à ne pas consommer et sur les zones de pêche à risque. Voici quelques-unes des espèces les plus suspectes : barracuda, mérou, bourrugue, vivaneau rouge, rascasse, happeur et murène. Les poissons jeunes et de taille petite ou moyenne sont généralement moins dangereux. À certains endroits, il est illégal de vendre des poissons susceptibles d’être toxiques. Par contre, les poissons de haute mer qui ne se nourrissent pas de poissons de récif et les poissons des eaux tempérées sont en règle générale considérés comme inoffensifs.
On s’attend à une augmentation du nombre de cas de ciguatera. Pourquoi ? En partie parce que les coraux morts constituent un milieu favorable à la prolifération des dinoflagellés. Or, des études révèlent que de plus en plus de récifs coralliens sont malades ou meurent.
Malgré le caractère imprévisible de la ciguatera, il est possible de s’en protéger en suivant quelques principes de base (voir l’encadré ci-dessus). Arebonto a failli mourir parce qu’il n’a pas tenu compte de ces conseils. Il a mangé la tête et la chair d’une rascasse connue pour présenter un risque élevé. Il avait consommé cette espèce à plusieurs reprises sans tomber malade et, comme bien d’autres insulaires, il ne se méfiait plus.
Cela signifie-t-il que vous ne devriez pas manger de poisson si vous partiez en vacances sous les tropiques ? Pas du tout. Montrez-vous simplement prudent en tenant compte des avertissements et en choisissant correctement votre poisson.
Tous les cas n’étant pas diagnostiqués ou signalés, on ne connaît pas exactement l’incidence de la ciguatera à l’échelle mondiale. Selon plusieurs spécialistes, il y aurait chaque année quelque 50 000 cas.
Les dinoflagellés appartiennent à l’espèce Gambierdiscus toxicus
Référence : g 7/06 19-21

"SE BAIGNER DANS LES ÉTOILES 

  Sur l’île de Vieques, au large de Porto Rico, se trouve une petite crique appelée la Baie bioluminescente. Cette baie mérite bien son nom, car elle contient, dit-on, la plus forte concentration au monde de dinoflagellés, des organismes aquatiques phosphorescents. Dès qu’on les dérange, ces minuscules êtres vivants se mettent à briller d’une lumière bleu-vert. Cette particularité donne lieu à l’un des spectacles de la nature les plus surprenants.
  Les visiteurs qui viennent au lagon de nuit remarquent tout d’abord la luminescence produite par les poissons effarouchés qui s’éloignent du bateau comme des flèches. Dans les eaux sombres, leurs sillages s’illuminent telles des étoiles filantes vertes. Puis, quand les amateurs de baignade entrent dans l’eau, chacun de leurs mouvements se voit dans l’obscurité. Qu’ils lèvent les bras et des gouttelettes en retombent pareilles à des étoiles qui scintillent. “ On croirait se baigner dans les étoiles ! ” s’est exclamé un visiteur.

Référence : g10/08 14-17

À PROPOS DES BAHAMAS


Les Bahamas








 


Les premiers explorateurs espagnols appelèrent cette région “Bajamar”, ce qui signifie “mer peu profonde” ou “hauts-fonds”. C’est de ce mot que dérive le nom des îles Bahamas (les îles des hauts-fonds). Les 700 îles et quelque 2 300 îlots rocheux et récifs des Bahamas sont disséminés sur plus de 250 000 kilomètres carrés. Situés à environ 80 kilomètres au large des côtes de Floride, ils se déploient en direction du sud-est, sur plus de 800 kilomètres, et touchent presque Haïti.
Depuis les jours de Christophe Colomb, maints visiteurs ont décrit avec passion la beauté de leur paysage, leurs plages de corail blanc et rose, la clarté de leurs merveilleuses eaux bleu turquoise et leurs nombreux récifs coralliens. On y trouve aussi de magnifiques “jardins aquatiques” où des myriades de poissons, somptueusement parés, nagent au milieu de formations de corail enchanteresses. Mentionnons encore les nombreux bancs sous-marins, tels que celui de la Grande Bahama. Il s’agit d’un vaste plateau de sable subaquatique qui s’étire presque jusqu’à Cuba, au sud. Sa profondeur varie d’environ 2 mètres à plus de 7 mètres. Toutes ces caractéristiques, ainsi que la douceur du climat, ont attiré de nombreux visiteurs, et il n’est pas étonnant que les Bahamas soient devenues aujourd’hui un centre touristique de réputation mondiale.
Bien que cet archipel s’étende sur autant de kilomètres, la surface réelle de ses terres émergées couvre environ 13 000 kilomètres carrés, ce qui correspond à une fois et demie la superficie de la Corse. Ancienne colonie britannique, les Bahamas ont obtenu leur indépendance en 1973 et comptent aujourd’hui une population de plus de 210 000 personnes. Les deux tiers des habitants vivent sur l’île principale, New Providence. C’est là qu’est située la capitale, Nassau, et son très joli port en eau profonde. La Grande Bahama est une autre île importante, la deuxième pour ce qui est du nombre d’habitants. Environ un quart de la population est réparti sur les autres îles, appelées collectivement “îles Extérieures”. Il s’agit de Abaco, Acklins, Andros, Bimini, Cat Island, Crooked Island, Eleuthera, les Exumas, les Inaguas, Long Island, Mayaguana et San Salvador. Si vous regardez une carte, vous verrez que la plupart de ces îles sont de longues et étroites langues de terre. Le tourisme est aujourd’hui la principale industrie; viennent ensuite l’agriculture, la pêche, la production de sel, le raffinage du pétrole et le ravitaillement en carburant des navires.
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mardi 22 février 2011

Pêche avec un Bahamien







 Lundi 21 février

C’est notre dernière journée à Georgetown. Le jour se lève sous un soleil radieux, encore! Le vent est frais et souffle avec des pointes de 12 à 18 nœuds. Nous levons l’ancre pour nous ancré juste devant le Chat’n Chill car Pierre a un rendez-vous avec Wendle, un Bahamien fort sympathique que nous avons rencontré avec sa femme Sue. Ils vont aller pêcher ensemble.

Nous avons été faire une petite balade en annexe pour voir les mouillages qui sont à Wendle. On peut y laisser notre bateau pour l’hiver en toute sécurité. C’est un très bon abri et le coût est de 250$ par mois. Il y a un Gulf Stream 42’ qu’il est en train de retaper et que sera à vendre l’an prochain. Un voilier intéressant.

Nous sommes de retour et Wendle arrive, il a partagé le dîner avec nous avec son bateau accroché au bateau, c’était drôle de voir ce gros bateau attaché à l’arrière comme si c’était un dinghy. Lui et sa femme nous ont reçu pour souper vendredi dernier et Il nous a fait goûter de la « hot sauce » sur la pizza,  quand on dit Hot… le mot est faible, c’était littéralement du feu sur la langue, jamais rien goûté d’aussi fort. Il a pris de la Red Hot que j’avais à bord pour les Nashos et disais que c’était un peu sucré. Ha ha ha, Il nous a fait vraiment rire.
 
Après le dîner, Pierre et lui sont partis pêcher tandis que moi et Jeremy sommes allés sur la magnifique plage pratiquement déserte de l’autre côté de l’île. À notre retour, nous constatons qu’ils sont de retour de leur pêche. Ils avaient attrapés deux langoustes, 3 conch, un yellow jack et un énorme BARADUCA! Je n’en croyait pas mes yeux, bien entendu nous avons souvent attrapé des Barracudas en pêchant à la traîne, soit avec une ligne mais jamais avec un Sling. Pierre se met à me raconter que c’est Wendle qui a réussi à harponné ce gros poisson avec son Hawaïenne Sling. Le Barracuda s’est mi à tourner en rond autour d’eux la bouche ouverte sur ses dents acérés avec le harpon planté au travers de la tête,  le poisson a tourné durant 4-5 minutes et à finalement foncé sur Wendle qui l’a repoussé de ses mains. Pierre qui est un pêcheur chevronné n’avait jamais rien vue de tel.

Le Barracuda a finalement tombé au fond sur le côté et Wendle a tiré une deuxième tige avec la sling pour l’achever et est descendu dans environ 40 pieds pour récupérer sa prise. Pierre plonge assez creux aussi mais lorsqu’il est ressorti de l’eau et a enlevé son masque il saignait du nez d’avoir descendu trop rapidement. Pierre me racontait tout cela avec l’éclat d’un enfant dans les yeux. Nous devions partir demain matin dès l’aube mais pas question de repartir sans une sling comme celle de Wendle, Pierre veut absolument en avoir une.
 
Nous partirons donc demain matin après avoir été acheté ce nouveau jouet. La journée s’est terminée avec une partie de volley ball sur la plage et un magnifique repas de salade de conch et de langouste grillée à souhait.

Destination de Rudder Cay pour demain.

jeudi 17 février 2011

Ancrage à Elizabeth Island








17 Février 2011



Nous sommes revenus près de Georgetown mais nous nous sommes ancrés devant Elizabeth Island. Soit juste avant la cohue des bateaux. Nous ne sommes que 4 bateaux et il y a beaucoup de récifs coralliens autour de nous. La pêche et la plongée sont très superbes. Nous avons aussi été marché et Jeremy a découvert plusieurs sentiers intéressants qui sillonnent toutes Stocking Ilsand. Les sentiers peuvent même être entrepris pieds nus. Il y a des Bernards l'ermite, des lézards verts chartreuses et d'autres avec les flancs et la queue bleue aqua comme l'océan. Quelques oiseaux et papillons ainsi que des serpents (nous n'en avons vue qu'un seul) mais nous n'avons pas vue "crabzilla" tel que mentionné sur l'affiche, on a bien rit avec ça. La vue est spectaculaire lorsque l'on arrive au sommet le plus de l'île. Quelle belle balade, nous n'avons rencontré personne et la marée basse nous a permis également de terminer cette excursion des plus divertissante par une longue marche sur une plage déserte.
Il y a malgré tout des endroits où l'on peut se retirer de la foule à deux pas de Georgetown, il suffit de s'ancrer un peu plus loin.

L'hiver est magnifique.... loin de la neige!
Pierre, Judy et Jeremy




 

Toujours à Georgetown


14 février 2011

Ce matin je n’en peux plus d’être dans cette jungle de bateau (au moins 300 bateaux aux alentour). Oui c'est vrai, il y a une plage magnifique presque déserte du côté Nord de Stocking Island, on peut nourrir des raies directement dans nos mains, le personnel du Chat’n Chill est des plus sympathiques et le bar à Conch salad est délicieux. Aussi, l’avitaillement en eau douce est gratuite et on peut trouver tout ce qu’on a besoin à l’épicerie. En passant, il y a une autre petite épicerie plus abordable de l’autre côté du Lac Victoria, on peut y accéder en annexe, c’est juste en face de la descente de bateau qui est à l’opposé du Dinghy dock. Il y a beaucoup de facilité et d’avantage à rester à Georgetown.





D’un autre côté à la longue, Georgetown est un vrai terrain de camping, des chiens aboient partout sur les bateaux, des dinghy se promènent dans tous les sens, on est vraiment en pleine circulation. Il y a de l’aqua-forme le matin sur la plage pour tous ceux qui veulent y aller, des partys le soir et des soirées poker etc. etc. J’oserais dire qu’il doit certainement y avoir du bingo de temps en temps. La pire ombre au tableau est que comme les bateaux « flush » leurs toilettes directement à la mer et bien la baignade est… comment dire, peu recommandable! Donc, pour la plongé et la pêche, oubliez ça! Bref, pour ceux et celles qui aiment les bains de foule, la proximité des gens et des autres bateaux ainsi que l’ambiance de terrain de camping, ils seront servis. Pour nous, ce n’est pas, et de loin, ce que nous recherchons. Malgré notre tempérament social, nous réalisons chaque fois que nous préférons les mouillages sauvages au milieu de la nature, seule au monde. Après tout, n’est-ce pas la raison de partir en voilier, fuir la frénésie de notre système qui s’essouffle? Georgetown est une bonne escale pour s’avitailler et recevoir des invités. On se souvient maintenant pourquoi nous n’y étions pas resté longtemps lors de notre passage en se rendant à St-Martin en 2008.

Nous décidons donc de retourner à cette magnifique escale sauvage de Pigeon Cay. Haaaaa! Enfin sortie de la jungle, Merveilleux! Nous avons plongé tout le tour des récifs, il y a un rocher qui rappel le rocher percé, on peut le traverser à la nage car il se termine dans l’eau et plusieurs poissons y font la pause. Nous y avons vue un magnifique poisson coffre avec son air sophistiqué. Très belle plongé. Nous avons  profité de la plage avec cette époustouflante dune de sable de farine. Pierre y a attrapé d’autres langoustes. J’ai découvert que la langouste est vraiment meilleure lorsque nous la faisons à la vapeur avant de la griller. Lors de la visite de nos amis nous avons omis cette étape et les avons grillées directement crues avec l’assaisonnement, comme j’aurais fait avec des crevettes. Le résultat était très décevant et un peu pâteux pour la grosse langouste. Conclusion, toujours cuire les langoustes à la vapeur avant de les apprêter. De cette façon on obtient la fermeté d’un homard.

Il y a un beau trawler de Toronto qui est venu s’ancrer juste à côté de nous. On ne peut quand même pas demander d’être toujours seule, il faut un peu partager quand même. Mais un seul autre bateau quand on arrive du camping de Georgetown, c’est comme être seule. Chaque soir au coucher du soleil, il y a une coutume Bahamienne, les gens jouent du Pink Conch, ce beau coquillage dont le mollusque est délicieux, ne vous laissez pas décourager par la photo, c'est vraiment très bon. On sonne le Conch en soufflant dedans comme dans une trompette. Pierre et le capitaine du Trawler se répondaient avec le Conch devant un splendide coucher de soleil. Quel plaisir d’être dans un endroit si paisible loin de la… « civilisation »!

Nous comptons rester encore quelques jours dans les alentours pour revoir les locaux avec qui nous avons tissés des liens et voulons absolument passer encore un peu de temps avec eux avant de repartir.

Le départ est prévu pour Lundi prochain soit dans une semaine. Il y a tellement à voir dans les Bahamas qu’on pourrait passer 10 hivers ici sans jamais refaire les mêmes escales. Cuba est à considérer pour l’an prochain ainsi que le Guatemala mais nous aimerions faire les Abacos avant et d’autres destinations qui sont déjà à notre porté.

Pierre, Judy et Jeremy

mercredi 9 février 2011

À Georgetown en famille


Mercredi 9 février 2011

Nous avons passé la journée à la plage de Georgetown à nourrir les raies et avons aussi déguster la fameuse Conch Salad des îles. Délicieux et épicée à souhait. Nous avons aussi rencontré Jean-Denis et Louise du Bateau Nemea, des gens bien sympathiques.
 
Nos invités nous ont quittés ce matin à 6h00. Nous avons eu du bon temps en leur compagnie et sentions à quel point ils avaient aimé leur séjour et qu’ils retournaient dans le froid à reculons. Nous avons bien apprécié passer du temps avec eux. La vie à bord permet de développer des amitiés et d’apprendre à se connaître davantage. La proximité que nous vivons sur un bateau tisse des liens serrés et des anecdotes cocasses avec ceux qui partagent nos aventures. Nous somme heureux de les avoir eu à bord et d’avoir pu permettre la réalisation d’un rêve d’enfance. J’ai toujours dis qu’il faut aller au bout de nos rêves pour ne pas avoir dans notre vocabulaire lors de nos vieux jours des « j’aurais dû ». Je suis ravis d’avoir participé à réaliser ce rêve qui était de faire de la plongé dans la mer, ici dans les Exumas c’est comme si on plongeait au milieu d’un véritable aquarium. C’est toujours touchant de voir les étoiles d’émerveillement dans les yeux de ceux qui les réalisent, surtout lorsque ce sont des gens qui nous sont chers.
 



Nous sommes donc la petite famille réunis pour le reste de cet hiver au soleil et comptons continuer vers d’autres escales sous peu.

Pierre, Judy et Jeremy