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lundi 28 novembre 2011

Daytona Beach, Titusville

Nous levons l’ancre à 6h45. Le pont de St-Augustine (Lion Bridge) s’ouvre dès notre arrivée. On prend l’ICW avec le courant de la marée montante. Nous progressons à une vitesse de 7 à 8.5 nœuds. Le courant est génial quand on le prend en notre faveur. Suffit de bien observer les marées. Trajet facile et rapide, nous nous arrêtons à Halifax Harbor et prenons un quai de courtoisie. Nous avons un problème avec notre feu de tête de mât qui a subitement cessé de fonctionner. Pierre monte pour aller faire des tests. Le courant ne passe pas et le fil est coincé quelque part dans le mât. Je cours jusqu’au West Marine avant la fermeture pendant que Pierre se balance dans le mât devant les clients du bar de la marina qui regarde Pierre au bout du mât d’un air amusé.

De retour avec un fil neuf mais pas possible de le passé et Pierre a assez vue le paysage d’en haut pour aujourd’hui. Nous réglerons ça demain.
Dimanche matin. Nous quittons Daytona pour nous rendre à Titusville., toujours par l'ICW. Nous avons croisé cette goélette qui avait du style. avec ses voiles bordeaux. Il y a eu quelques rafales de vent durant le trajet à l’approche de grains mais tout s’est très bien passé et nous arrivons à Titusville à 14h00. Pierre remonte donc dans le mât à deux reprises pour passer un nouveau fil pour notre feu de tête de mât. Super! C’est réglé et la journée se termine sous un magnifique coucher de soleil avec petits poisson qui sautent à la surface calme, dauphins et lamantins sont au rendez-vous et agrémente cette fin de journée splendide.

St-Augustine

Magnifique journée ensoleillé mais au moteur, nous n’avons sortie les voiles que dans la St-John River en partant de San Mateo. Il faut dire que c’est ça l’Intra Coastal. Nous avons eu la première visite des dauphins en arrivant à la sortie de la mer. Quel beau comité d’accueil, ils sont toujours aussi gracieux. La navigation s’est très bien passée avec un mercure de 27°. En fin de journée nous sommes à 10 miles nautiques de St-Augustine, étant en terrain de connaissance nous décidons de nous y rendre malgré la noirceur qui tombe.
À 3 miles nautiques de notre ancrage, Pierre aperçoit une petite embarcation motrice qui semble avoir lancé un signal de détresse, le bateau ne semble pas en détresse. En passant plus près d’eux, ils tirent un deuxième feu directement sur nous. Il doit y avoir un problème pour qu’il risque de brûler notre bateau, on n’a pas trouvé ce geste très intelligent, heureusement le feu s’est éteint avant de tomber juste sur notre tribord. On rebrousse chemin pour aller voir ce qui se passe, ce sont des américains qui sont en panne d’essence au milieu de l’ ICW (intra Coastal Waterway). Ils sont 5 à bord et veulent qu’on les remorques mais avec le courant de la marée qui commence à montée, nous n’avancerons pas, mission impossible. On s’approche pour leur remettre notre réservoir d’annexe et l’huile pour qu’ils puissent en mettre dans leur bateau. La manœuvre est ardu avec le fort courant, on se dirige sur eux à deux reprises et réussissons à leur remettre l’essence et ensuite reprendre notre réservoir.

On fini par repartir et le reste du trajet se passe bien, Nous croisons le fameux bateau de pirate avec spectacle à bord du St-Augustin, on a intérêt à s’ôter de son chemin, il fonce et ne change pas sa trajectoire pour nous. Avec le temps que nous avons pris en dépannant les américains. 19h30, la noirceur est bien installée. Nous jetons l’ancre à l’embouchure de l’inlet de St-Augustine au Sud du pont de Vilano Beach.

Nous sommes affamés et Pierre nous cuisine des steaks, premier BBQ sur le bateau. Wouaahh un pure délice. On commence à se sentir en vacance.

jeudi 24 novembre 2011

JACKSONVILLE

Jeudi matin 5h30, Ça y est c’est le grand départ. L’avitaillement du bateau est terminé.

Hier pour les dernières courses je me demandais ce qui se passait ici, il y avait foule dans les épiceries et magasins, une vrai frénésie au rayon de la farine, sucre et mélange à gâteaux. Je me demandais quel était la cause de cet embouteillage! Nous réalisons finalement que c’est le Thanksgiving!  Moi qui croyais avoir évité l’agitation de Noël et bien non. Il y a même un boxing day d’après Thanksgiving…  Incroyable!

Nous partons donc avec le lever du jour, le bateau rempli à bloc. Difficile d’imaginer tout ce qui peut tenir dans ce modeste bateau. Pierre n’arrive jamais à croire que je réussis à tout ranger dans le bateau sans que ça paraisse.

Nous larguons les amarres et jetons un dernier coup d’œil sur la marina. Les chênes recouverts de mousse sont vraiment magnifiques. Ils sont gigantesques et filtres les rayons du soleil, on se croirait dans des bayous. La marée est basse et notre quille traine au fond, il était temps qu’on parte car nous aurions du attendre la marée montante. Nous nous engageons dans la St-John River sous un soleil radieux.

Nous avons environ 20 miles nautiques de fait et tout  va bien quand tout à coup! Le bateau ralenti  brusquement, j’ai l’impression d’avoir quelque chose d'accroché sur le devant de la quille! Je dis à Pierre qu’il y a un problème, ça ne va pas, on traîne un poids sous le bateau. Il me semble même qu'il pique du nez. Pierre décide de faire marche arrière pour voir s’il ne dégagera pas un corps mort ou autre chose de l'avant. En reculant on sent un roulement sous la quille et le moteur s’arrête net.

Nous mettons l’ancre sur le champ et même si Pierre aime bien se baigner, il ne prévoyait nullement faire son premier plongeon dans les eaux brunâtre de la St-John River. Il enfile son wet sut  et plonge dans l'eau à  température de 69°. Il constate que nous avons ramassé un « crab pot ». Nous trainions la cage et en reculant le cordage s’est enrouler autour de l’arbre de transmission et l'a bloqué et a étouffé le moteur. Un vrai champ  de mine, il y a des cage à crabe partout. Une vrai plaie, l’un d’eux a échappé à ma vigilance.

Pierre plonge avec un couteau entre les dents et coupe tant bien que mal le cordage enroulé serré, le coupe orin en a sectionné une partie mais il en reste. La visibilité est presque nul, on commence à distinguer les choses à 1 pied de distance. Pierre plonge à 3 reprises et réussit à dégager l’arbre de transmission mais non sans mal car il sort de l’eau une main ensanglanté. Comme il n’y voyait pas grand-chose il s’est coupé sur le coupe orin à quelques reprises.  Heureusement, ce ne sont que des coupures mineures.


Nous repartons et le trajet reprend son cours normal et nous redoublons de vigilance pour que cet incident qui ne nous était jamais arrivée ne se reproduise pas.

Pierre, Judy et Jeremy

dimanche 20 novembre 2011

ARRIVÉE EN FLORIDE

Nous sommes prêt à partir! Jeremy fait enlever ses broches ce matin à 8h30 après la course d'hier pour aller faire fabriquer un appareil pour ses dents, organiser l'auto et les derniers préparatifs. Tout est Ok, nous partons donc de Chambly vendredi matin 9h15 sous un soleil radieux directement du bureau de l'orthodontiste.

La route est belle et la trajet se fait très bien, si bien que nous décidons de continuer à rouler toute la nuit. Trajet parfait, sans trafique ni aucun inconvénient. Nous arrivons donc à San mateo à 7h30 samedi matin. Un trajet facile de 22 heures. 

Nous retrouvons le bateau exactement comme nous l'avions laissé à l'exception de petites mottes de terre sur les bouches d'entrée d'air du moteur dans le cockpit. Pierre trouve à l'intérieur une coquerelle morte sur le plancher, un petite panique s'installe. Ensuite il fait la découverte d'un petit monticule de terre dans une serviette. Je la sors à l'extérieur et j'y constate un seul orifice, je l'ouvre et y trouve plusieurs larves de coquerelles plus ou moins développées. Donc une seule en est sortie et on l'a trouvé morte. Nous faisons tout de même un nettoyage minutieux du bateau et tout est Ok...Ouf! Nous n'avons jamais eu d'infestation d'insectes jusqu'à date et ne comptons pas emmener avec nous des passagers clandestins.

Un petit coup de brosse et de nettoyage et tout est beau. Pierre a installé un "sabot" à la place de la pompe à eau pour le refroidissement du réfrigérateur. Moins de courant et plus efficace. Nous sommes prêt à mettre le bateau à l'eau dès l'après-midi. Tom nous dit que c'est impossible avant mardi matin. Pas de problème nous devons tout de même avitailler le bateau et le cirer alors on va profiter de ses deux jours pour fignoler. 

Il fait beau et chaud 17degré la nuit et 24 le jours. Merveilleux. Nous irons aussi faire un saut à Ste-Augustine, cette magnifique petite ville ancestrale. Tant qu'à être ici autant en profiter.