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jeudi 22 janvier 2015

La clinique médicale d’Holguín

Il y a beaucoup de pauvreté mais ce qui m’a le plus bouleversé est lors de notre passage à Holguín. Besoin naturel, alors on se dirige à la clinique de la ville. En entrant je vois plusieurs personnes, souriantes, qui attendent. La salubrité laisse à désirer mais c’est souvent comme ça dans les îles. Je vois l’affiche pour les toilettes, à l’entrée je stop net! L’odeur est telle que c’est comme si je frappe un mur, Pierre n’est même pas capable d’entrer dans la salle de bain pour homme tant l’odeur est nauséabonde. J’entre tout de même dans celle des femmes. L’eau de la ville ne semble pas fonctionner dans les salles d’eau car ils doivent « flusher » les toilettes en transportant de l’eau. En versant le sceau ils éclaboussent toutes les cloisons et le plancher. Il n’y a pas de porte quoi que ça, j’ai déjà vue ça! Des odeurs de bécosse aussi, de la pauvreté et toute sortes de choses différentes de chez nous aussi. J’ai comme on dirait le cœur solide. Mais ne pas pouvoir me rendre près de la toilette en raison que le plancher et les murs sont éclaboussés à ce point d’excrément et ce, dans une clinique médicale! J’ai jamais vue ça! 

Je sors complètement ébahie, une infirmière me fait signe d’aller à l’étage au-dessus. J’y vais! Un peu mieux, j’arrive à me rendre près des toilettes qui sont pleines à ras bord, pas même de lavabo ni rien pour se laver les mains! Quelles sortes de soins on doit recevoir ici. Tout ça m’a coupé l’envie, pas capable. On retourne vers la sortie quand je vois une jolie petite cubaine, belle comme un cœur qui attend pour voir un médecin. J’en ai les larmes aux yeux, quelles conditions abominables!

Une fois passé par-dessus le choc de leur condition de vie, Cuba et ses habitants sont magnifiques. Mais soyons honnêtes, c’est un choc!

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