Beaufort; colder than Alaska.
Ohé les fans!
Brrrr! La
Caroline est moins tropicale que nous, gens du Nord, l'avions
imaginé.... Elle n'en affiche toutefois pas moins les palmiers, le sable
blanc et les dauphins caractéristiques des endroits dont nous rêvions.
Le blâme repose cependant sur un front froid indésirable. Sauf pour Dave
qui, d'un aveugle courage plonge dans tout plan d'eau disponible; pour
lui, peu importe le va-et-vient des pêcheurs et des touristes, ni le
froid sibérien ni la qualité de l'eau.
Les petites allées
sinueuses des canaux de l'Intracoastal offraient tout autant de confort.
Des petits bayous que fréquentaient pêcheurs et vacanciers au baies
intérieures agitées, nous avons filé sur une autoroute marine en
compagnie de tous ceux qui couraient vers le sud. D'immenses yachts et
de petites coques aventureuses; à chacun sa fuite, à chacun son rêve. En
passant, nous saluons le savoir-vivre de tous ceux qui ont réduit le
régime de leurs puissants engins pour ne pas causer de heurts à ceux
qu'ils dépassaient, nous y compris.
Les chemins maritimes proposent de paisibles journées, entre deux mouillages, passées à grignoter, danser, chanter et... coudre.
La
signalisation est un peu rudimentaire mais suffit à qui sait observer
et ne laisse pas beaucoup de place à l'erreur: la profondeur moyenne des
flots varie entre 10 et 20 pieds, sans plus.
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