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mardi 26 février 2013

Traversée du Gulf Stream

Le coucher du soleil arrive sur le banc et nous ne sommes plus qu’à 20 mn de notre destination. Le vent est toujours autour de 10 nœuds et la mer très calme. Je prends la météo et je constate que la fenêtre pour traverser était aujourd’hui. Pire encore, ça se ferme pour le Gulf Stream pour plus de 5 jours après. J’analyse donc la météo pour cette nuit méticuleusement. Nycole du Réseau du capitaine me fait parvenir les prévisions de grains ou d’orages pour être certain de ce que nous rencontrerons en route et tout est clair et beau pour notre trajet. Il y a beaucoup d’instabilité dans l’air et la fenêtre se fermera à 8 :00 demain matin. Nous maintenons notre vitesse à 6.5 nœuds minimum. Nous aurons 48 mn à faire pour entrer sur Port Evergaldes. Je calcule que nous y serons au plus tard à 7 :00 demain matin si nous ne faisons que 5 nœuds. Après avoir consulté tout l’équipage, on est tous d’accord pour poursuivre la route directement sur la Floride. Jeremy fera le premier quart. La météo est douce, la nuit est chaude et nous avons toujours le vent, la houle et le courant en notre faveur. On continu très rapidement avec toujours une moyenne de 7 nœuds. C’est fabuleux!
Jeremy reste debout à naviguer jusqu’à 2 :00 du matin. Nous sommes à quelques miles du Gulf Stream quand Pierre prend son tour. Comme j’ai navigué la nuit d’avant ils prennent la relève cette nuit. Nous entrons dans le Gulf Stream, tout va toujours bien jusqu’à maintenant et nous sommes agréablement surpris de notre nouveau pilote automatique, aucun de nos pilote précédent n’a jamais tenu le cap dans le Gulf, celui-ci, un Simrad le tient parfaitement. Parfait moins difficile comme ça et comme c’est moi ou Jeremy qui barre habituellement pour que ce soit plus confortable, ça nous permet de nous reposer. Pierre est très heureux de faire équipe avec ce pilote que nous appelons affectueusement Pedro.
À 4 :00 du matin le vent se lève et la houle ne tarde pas à suivre, je savais que nous devions arrivée avant 8 :00 mais il semble que le vent soit au rendez-vous un peu plus tôt que prévu. Le pilote tient bon et le bateau se comporte très bien. La navigation est par contre moins confortable mais nous y étions tous préparés. Nous sortons du Gulf Stream juste à temps, nous sommes à 10 mn de l’entré de Port Everglades et le vent forcit. Notre vitesse est resté de 7 nœuds avec des pointes de 8-10 nœuds. Nous entrons donc plus tôt que prévu fort heureusement. Les vagues se forment avec des pointes de vent qui atteignent près de 25 nœuds maintenant mais sont toujours SE, donc au largue et nous poussent. Nous surfons littéralement sur les houles et avançons à une vitesse record, puis le bateau s’incline sur tribord et remonte sur une autre houle. Certaines s’élèvent jusqu’à 8 pieds et nous arrivent en angle sur l’arrière côté bâbord comme un mur qui nous soulève et nous propulse en avant précipitamment. Pedro assure toujours et tient le cap. Deux ou trois déferlantes sont venus asperger Pierre de plein fouet en fracassant le franc bord du bateau. Quelques ustensiles volaient à l’intérieur de part en part du bateau à chaque gîte entre deux houles. Nous entrons enfin sur Port Everglades avec une allure vertigineuse. Un gros voilier nous barre la route en traversant l’entrée des bouées du canal. Impossible de ralentir avec la voile déployée, Pierre prend la barre pour tenter de le laisser passer. Celui-ci accélère et nous nous engageons dans le canal juste derrière lui sans difficulté.
Nous atteignons enfin le brise lame et POUF! Plus de vague, tout s’apaise! Il est 5 :00 du matin et Pierre a effectué cette entrée rocambolesque comme un pro. Si nous étions partis de Nassau ne serait-ce que 2 heures plus tard, nous n’aurions pas pu traverser ou pire aurions été dans une vrai laveuse à linge. Pierre est très heureux de mon intuition en partant de Nassau de nuit. Nous nous engageons dans l’ICW (Intra Coastal Waterway), quel canal paisible quand même. Nous passons tout droit l’ancrage du Lac Sylvia et faisons demi-tour devant le pont Las Olas de Fort Lauderdale et sans le savoir, nous passons juste à côté du bateau Furteur que nous avons côtoyé cet l’hiver.
 
Nous trouvons finalement le Lac Sylvia malgré la fatigue et nous y ancrons pour dormi le peu de nuit qu’il reste. Nous sommes très heureux d’être arrivée.

lundi 25 février 2013

Vers Bimini

Il est 3 :30 du matin. Pierre se lève pour jeter un coup d’œil dehors. Le bruit me tire de mon sommeil et je ne sais pas pourquoi mais, je me lève d’un bon et quelque chose me dit qu’on doit partir tout de suite.
Pierre est endormi et aimerait attendre car il voudrait dormir encore un peu, je lui répond « Pas de problème, aide moi juste à lever l’ancre et je m’occupe du reste. Tu retourneras te coucher si tu veux. Mon petit doigt me dit qu’on doit quitter maintenant. » Il acquiesce et retourne se coucher dès que l’ancre est dans son puits.
Je prends le large avec un vent doux et une mer calme. Nous nous dirigerons directement sur Bimini sans arrêt avec un trajet de 110 mn à parcourir. La nuit est éclairée par une magnifique pleine lune couleur d’ambre. Celle-ci est soulignée par de fins voiles de nuage qui semblent flottés entre deux eaux. La mer semble de couleur cuivre sous cet éclairage chaud et réconfortant. Je navigue à voile jusqu’au lever du jour.


Pierre se lève, fait du café et met la ligne à l’eau. La navigation est belle et nous avançons très rapidement. Vent, houle et courant en notre faveur nous faisons une moyenne de 7 nœuds à l’heure. Super, on sera à bon port en moins de 18h si nous continuons à ce rythme.

Nous entrons sur le banc à 11h30, toujours un vent SE de 10-14 nœuds, je dors sur la banquette dans le cockpit quand le sentiment qu’on a accroché le fond ou autre chose qui aurait freiné le bateau me réveille brusquement. Pierre me dit « tu dois avoir rêvé, on a rien accroché ». Bizarre, je regarde à l’arrière du bateau et je vois qu’on a une prise au bout de la ligne « Regarde Pierre! C’est probablement le poisson qui a mordu qui a causé une petite secousse sur le bateau et qui m’a réveillé. » « C’est probablement ça car je viens de vérifier et il n’y avait rien. » On remonte à bord une belle Daurade. Puis nous entrons sur le banc vers Bimini. Il reste 60 mn à faire.

dimanche 24 février 2013

Vers Nassau

Nous sommes rendus à une petite île près de Norman Cay. Pierre tenait à y faire une dernière plongée pour avoir quelques langoustes en réserve. La pêche est bonne et la plongée spectaculaire à cet endroit. Seule une lisière de rock coupe les houles du large et beaucoup de poissons d’eau plus profonde s’y retrouvent. Ils sont plus gros et différents des poissons de récif que nous avons l’habitude d’observer. Deux énormes Blue Runner sont venu juste devant Pierre, beaucoup de vie et les récifs sont très beaux, un véritable aquarium. Il est assez aisé d’y plonger malgré le courant. On doit juste calculer la marée et s’y rendre à l’étale.
Dès l’aube nous levons l’ancre pour nous rendre sur Nassau. Une brise légère et chaude et un soleil de plomb. Première fois que nous devons mettre le moteur depuis Georgetown, tout le trajet à voile. Cette fois le vent est trop faible et nous n’avançons pas assez. Un peu de régime moteur aidera à faire le trajet en moins de temps.

Nous rattrapons 3 voiliers qui se trouvaient devant nous, il s’agit de « Callipyge » Daniel et Sylvie que nous avons rencontrés cette année. Pierre fait un appel sur le VHF, ceux-ci nous répondent et demandent à Pierre « Salut, comment ça va? Mais où est-ce que vous êtes rendus? » Pierre répond « Nous sommes juste à côté de vous, regarde à bâbord! ». Ils ne s’attendaient vraiment pas à nous voir là, nous devions laisser notre bateau à Georgetown mais quelques évènements au Québec nous ont fait changer d’idée. Il fera un bon dîner. Nous terminons la journée à Nassau sur Callipyge après avoir fait l’avitaillement en vue de nous rendre à Bimini et ensuite, selon la météo, la Floride.

jeudi 21 février 2013

Navigation vers Black Point

Nous entrons sur Rudder Cut Cay, aucun autre bateau n’y est présent, un coucher de soleil pour nous tout seul. Le vent souffle encore fort mais l’ancrage de Darby est très protégé et nous y passons une nuit vraiment paisible.

Une petite plongée au matin avant de reprendre notre route vers le nord.

Les navigations de début de printemps sont toujours agréables. Le vent et les courants sont en notre faveur et nous permettent d’avancer plus rapidement qu’à l’habitude et dans le confort s.v.p. Un vrai pic-nic.
Le soleil brille, il fait beau et chaud et nous nous dirigeons à voile jusqu’à Black Point par le large. Il y a de bonne houle à l’approche des passages qui nous permettent d’entrer sur banc entre des îles. C’est toujours un peu impressionnant les premières fois mais avec les années on s’y habitue.
Pierre a trouvé un Conch et m’offre sa première « Conch salad » c’est moi qui les prépare habituellement. Mhmmmmm! Elle est délicieuse, je la savoure confortablement installé sur le devant du bateau dans une de mes chaises de pont. Le paysage est magnifique, la marée est basse et le banc de sable blanc affleure luisant sous les rayons étincelants du soleil. L’eau est claire et des poissons viennent se repaitre des restants du Conch que Pierre a dépecé.
La météo s’annonce belle toute la semaine, enfin moins de vent et nous en profiterons pour faire des navigations vers le nord.

Les navigations sont plus que confortables, elles nous rappellent le charme d’être sur un voilier et à quel point c’est relaxant et apaisant. On oublie tout le reste et on se sent tellement loin de la frénésie du système actuel, c’est comme être dans un autre monde, meilleur!

mardi 19 février 2013

Départ de Georgetown

Nous quittons la marina d'Emerald Bay en fin d'avant-midi. Nous avons décidé de revenir sur la Floride plus tôt que prévue.

Les vents sont très présents cette année, en fait c'est l'année la pire que nous avons connue depuis le temps que nous naviguons en mer. Nous comptions aller en Jamaïque mais la météo ne l'a pas permis. Il y a eu des fronts froids presque chaque semaine, ce qui veut dire des vents de 20-25 noeuds avec la houle qui va avec. Mauvaise année pour la navigation.

Par contre, le soleil et la chaleur était au rendez-vous. Une moyenne de 25° et seulement 4 ou 5 grains nous ont touchés. Donc presque pas de pluie.

Il faut dire aussi que la chaleur et la nonchalance des Bahamiens font de cette destination un endroit de relaxation. Si tu ne peux pas relaxer, c'est que t'é pas au Bahamas.

Le retour s'amorce, nous larguons les amarres avec un vent arrière de 18 noeuds et une houle de 3-4 pieds. Navigation au largue qui nous pousse rapidement vers Rudder Cay,


samedi 16 février 2013

Sandals

Nous naviguons jusqu'à la Marina d'Emerald Bay. Une navigation douce sous un soleil de plomb. La brise est légère et chaude, nos invités en profitent pour faire la sieste se laissant bercer doucement au gré du vent.

Nous entrons sur la marina et accostons au quai. Même ici dans cette baie fermée, l'eau est toujours aussi cristalline. Belle marina avec toutes les commodités. Une visite au Sandals s'impose avec ballade sur le magnifique golf, une belle journée pour profiter des chaises longues en bordure de la piscine avec vue sur la mer. 

Nos invités nous quittent déjà, très bon équipage avec le pied marin. Quelques anecdotes cocasses me reviennent en tête comme lorsque moi et Geneviève partions pour plonger quant à la dernière minute décidons de prendre de l'avance pour le souper. Je revois le regard hébété de Jeremy qui nous aperçoit du haut de la descente en train de presser des oranges et du citron pour mariner notre Mahi-Mahi  et nous lancer : "Mais...! Qu'est-ce que vous faites en train de cuisiner en wet suit?"  On a bien rit.  

Ce fût un plaisir de les accueillir à bord et de leur faire découvrir notre coin de paradis.

À bientôt chers amis.

jeudi 14 février 2013

Pêche au féminin

Nous faisons un dernier saut en apnée avant de nous rendre à Emerald Bay Marina. Un très petit récif jonche la pointe rocheuse de Sand Dollar Beach. Celui-ci est peuplé d'une multitude de petits poissons colorés. Simon en profite pour plonger aussi. Quel ne fût pas ma surprise d’apercevoir un beau GROS Poisson Scorpion! Moi qui les chasse maintenant, je vais au bateau à grand coup de palme afin que Pierre me passe la Sling. Je reviens rapidement pour tenter de le prendre. Geneviève m'accompagne.

Je plonge vers la prise convoitée, je me reprends à quelques reprises afin de ne pas le manquer, ça y est je suis prête. Je tire sur l'élastique et maintient bien le harpon à la façon d'un lance pierre. Je plonge, je vise et... Un gros Mouton Snapper vient se placer devant ma sling! Vraiment fantasque celui là! Bon je le repousse car je sais que seuls les langoustes et Lion Fish n'attirent pas les requins et barracudas lorsque l'on pêche. Je recommence, je plonge, je vise et...  PAN! directement sur le côté de la tête du poisson scorpion, il est plus gros que mon premier. Je l'ai eu mais celui-ci réussi à se déprendre. Au même moment, j’entends Geneviève hurler, "UN REQUIIIN!"  Je n'ai jamais vue quelqu'un nager si vite, elle marche presque sur l'eau. Je me rend sur le bateau avec elle, tant pis pour mon poisson. Je me retourne et je constate qu'il s'agit d'un requin nourrisse mais il est gigantesque, un des plus gros que j'ai vue. Je peux comprendre qu'elle ait été surprise, il est impressionnant! C'est un morceau de poisson mort que Pierre a laissé sur la plage arrière du bateau qui dégouttait dans l'eau qui l'a attiré. Ce sont des charognard "bottom feeder".
 
La surprise passée et une fois informé qu'il s'agit de requin inoffensif, elle replonge pour tenter de le photographier et remonte avec un beau corail blanc.  Pierre lui s'est empressé d'aller prendre mon poisson blessé et a attrapé le Mouton Snapper qui dansait devant son harpon. Geneviève et moi nous sommes occupés d'arranger les poissons, on distingue le requin nourrisse sur la photo au fond à attendre les abats du Mouton Snapper. Il faut dire que c'est difficile d'éventrer un poisson aussi vigoureux qui n'est pas mort. Bref, pendant que Geneviève le maintient sur la planche, je lui enfonce le couteau dans la tête, le convulsions du poisson font crier Geneviève, un vrai chant de sirène.  Les autres plaisanciers sur les bateaux voisins doivent se demander si je ne suis pas en train de la zigouiller! On réussi à achever la bête avec des cris et de grands éclats de rire!

Elle est pas belle la vie!

mardi 12 février 2013

Bon temps dans les Bahamas

Arrêt à Elisabeth Island pour plonger. Le récif est superbe et s'étend sur plusieurs mètres de long. Beaucoup de variété de poissons pour le plaisir des yeux de mon amie Geneviève qui est éblouit par toutes ces couleurs. 

Au matin, yoga sur la plage suivi d'un ballade dans les sentiers jusqu'au monument. La vue d'en haut est imprenable! On distingue clairement les dégradés de couleurs turquoise, bleu et cyan. Les journées passent vites en bonne compagnie.








 
Le soir, nous allons au Edge Water pour le spectacle de musique des îles, rake'n scrape. Une frénésie hors du commun y régnait ce soir. On a mangé et dansé et nous sommes bien amusés.


dimanche 10 février 2013

Belle navigation

Nous avons passé une nuit paisible ancré devant notre petite île privée. Nous levons l'ancre après avoir retourné faire de l'apnée, il fait beau et la brise est délicieuse. Nous décidons de revenir sur Great Exumas par le large. Nous déployons le Genois, navigation douce et confortable allure au largue et vent chaud. Le bonheur! Pierre sort la ligne à pêche, à peine à l'eau on a une prise. Un beau petit Barracuda, malheureusement avec la Ciguatera nous n'osons pas y goûter. On le rejette à la mer et remettons la ligne en place. 

Moi qui ai commandé une Daurade ce matin, j'espère bien qu'elle sera au rendez-vous! Surtout que j'en avais gardé pour nos invités et celui-ci c'est gâté avant qu'ils n'arrivent. HO! on dirait bien que... Oui...! il y un autre poisson au bout de la ligne juste avant d'arriver. Je regarde pour tenter de voir ce qui traîne au bout du fil tandis que Pierre et Geneviève tirent et enroulent la ligne à mesure que la prise se rapproche. Ça y est! Je la vois, une belle petite Daurade! Yahou!!! Nous ne manquons pas de poissons durant la visite de nos amis. Super!

On entre sur Gergetown et goûtons des hamburgers de Mahi-Mahi bien frait avec des petits pains maison que j'ai cuisiné. Un délice!

samedi 9 février 2013

Escale sauvage

Nous levons l'ancre pour nous rendre dans une petite île isolée au Sud-Est de Stocking Island. Belle navigation sous un ciel clair et ensoleillé. Un autre bateau est présent à l'arrivée mais celui-ci quitte avant la fin de la journée. Nous sommes seules et pouvons profiter d'un peu de quiétude loin de la cohue de Georgetown sur notre île secrète.

Les hommes sont partis pêcher alors que Geneviève et moi profitons de la plage et de la mer qui est à 81°. Jeremy en profite pour creuser un fort, je ne sais pas pourquoi mais...  je commence à penser qu'il s'ennuie de l'hiver! 

Trois heures plus tard, les hommes ne sont toujours pas de retour alors que nous voulons aller plonger sur le récif. Qu'à cela ne tienne, nous irons avec le Paddle Board! Nous grimpons toutes les deux sur celui-ci avec notre équipement d'apnée et pagayons avec nos bras à plat ventre sur la planche. Arrivée au récif, je descend rapidement de la planche ce qui a pour effet de la faire basculer vers l'avant. Geneviève se retrouve tête première dans l'eau avec les jambes encore sur la planche. Je dois dire que ça m'a fait rire! La plongée y est magnifique. Hors de l'eau, des houles de 2 à 3 pieds viennent rouler et caresser les rebords rocailleux de l'île pour ensuite se fracasser au creux d'une crevasse en s’élevant vers le ciel bruyamment. Les spectacle est splendide tant sous l'eau qu'au dessus.

On entend alors un moteur en approche. La pêche a été bonne pour nos hommes. Pierre rapporte quelques langoustes et Simon a attrapé son premier poisson à la "sling". Il est très agile sous l'eau et réussit même à en attraper un deuxième. Parfait pour l'apéro!

Pierre termine la journée ne sonnant du "Conch" devant un beau coucher de soleil. Cette escale sauvage nous permet d'apprécier les merveilles de la création.

jeudi 7 février 2013

Nos invités à GGT


Après les préparatifs et l'avitaillement pour accueillir nos amis, ils sont là pile à l'heure en fin de journée. Langoustes au menu pour leur arrivée. 

Après le repas, nous levons l'ancre pour nous déplacer devant l'incontournable Chat'n Chill.
Au matin, il fait beau, chaud et la mer scintille de son éclat turquoise. Du Yoga sur la plage commence notre journée suivi d'une baignade coté nord de Stocking Island avec sa magnifique plage à perte de vue. Simon en profite pour courir le long du rivage.

On goutte ensuite à la salade de "Conch". Un délice que Geneviève qualifiera de découverte pour les papilles. Bien entendu les Raies sont au rendez-vous et ne manquent pas d'épater nos amis qui les nourrissent des abats du mollusque fraîchement préparé par le jeune Bahamien en charge du kiosque.

Le soleil brille et la bonne humeur est au rendez-vous. Nous prenons un repas au Chat'n Chill, j'aimerais dire "vite fait" mais au Bahamas, rien n'est vite alors! Après une attente interminable on fini par manger. Après tout, pourquoi stresser? Comme dirait les gens de la place "Pourquoi stresser, t'é rendu!". La soirée se termine par une ballade dans une boîte de pick up sur l'île. L'aventure ne fait que commencer.


 

samedi 2 février 2013

Stocking Island

 Plusieurs activités se déroulent sur.., disons le..! Le "terrain de camping" de Gerogetown. Pour ceux et celles qui aiment les camps de vacance et l'ambiance qui y règne, Gergetown est parfait et je dois dire que c'est le plus beau terrain de camping que je n'ai jamais vue. J'aime aller au Yoga le matin sur la plage car en bateau on manque parfois d'exercice. Par contre, pour notre part nous préférons, et de loin, les îles sauvages et les ancrages plus intimes. 

Il faut dire que l'avitaillement ici est facile, l'eau est gratuite et on peut trouver presque tout ce que l'on cherche à l'épicerie. Les prix sont plus élevés que chez nous sur la plupart des articles mais quand même abordables.

La plage sur le versant Nord de Stocking Island est déserte et magnifique. Nous aimons bien y aller lorsque nous voulons nous éloigné de la cohue. Il y a environ 200 bateaux cette année.

Ce qui nous retient ici ce sont les locaux auxquels nous nous sommes liés au fil des ans et nous passons beaucoup de temps avec eux sur l'île. Ils ont organisé un party "fire and Ice" en pensant à  nous et attendaient notre arrivée. Je n'arrive pas à croire que nous sommes dans le Sud dans un Party de Bahamien avec en décoration, igloo et pingouins. Ça m'a fait bien rire.


Les Bahamiens sont un peuple très attachant qui nous rappel sans cesse qu'on est trop pressé et qu'on s'en fait pour pas grand chose. En me rendant à la buanderie d'un pas rapide aujourd'hui, j'ai rattrapé un Bahamien qui marchait nonchalamment devant moi. En le dépassant il m'a dit sur un ton jovial, presqu'en chantant: "Hey! Slow down Baby! You are in Bahamas Hé hé!" il avait bien raison, qu'est-ce qui presse tant que ça! Jeremy, qui se fait toujours appeler le "Bahamien blanc" s'est lié avec deux jeunes Bahamiens et passe du bon temps en leur compagnie. Pour nous, ce n'est pas le terrain de camping et de loin qui fait que nous aimons Georgetown, ce sont les habitants de cette île qui ont gagné notre cœur.